Les donateurs comme les donataires sont des personnes aisées
Si le gouvernement a bien précisé que la réforme sur la fiscalité des donations, qui doit encore être tranchée, ne concernera que des petites sommes afin de ne pas faire de cadeau aux ménages les plus riches, l’étude de l’Insee dévoile que ce sont essentiellement ces ménages qui utilisent la donation, en particulier en préparation d’une succession.
En effet, selon les données de 2018, les ménages donateurs (ceux qui donnent) ont un patrimoine près de trois fois supérieur à la moyenne des ménages en France : 613.000 euros en moyenne pour les ménages donateurs, contre 239.900 euros en moyenne en France. Et il en va de même pour les ménages donataires (ceux qui reçoivent la donation) qui disposent, en moyenne, d’un patrimoine de 472.300 euros. D’ailleurs, sur l’ensemble des ménages ayant reçu une donation au cours de leur vie en 2018, 24% font partie des 10% les plus aisés.
En effet, selon les données de 2018, les ménages donateurs (ceux qui donnent) ont un patrimoine près de trois fois supérieur à la moyenne des ménages en France : 613.000 euros en moyenne pour les ménages donateurs, contre 239.900 euros en moyenne en France. Et il en va de même pour les ménages donataires (ceux qui reçoivent la donation) qui disposent, en moyenne, d’un patrimoine de 472.300 euros. D’ailleurs, sur l’ensemble des ménages ayant reçu une donation au cours de leur vie en 2018, 24% font partie des 10% les plus aisés.
Les jeunes sont rarement concernés par les donations
Si ce sont les plus riches qui pratiquent la donation, ce transfert de patrimoine ne concerne par ailleurs que rarement les plus jeunes. Non seulement les donations sont rares, seulement 18% des ménages en a reçu une au cours de leur vie en 2018, mais surtout la très grande majorité (90%) des donataires avait plus de 30 ans.
Une tendance qui s’explique par l’âge des donateurs : selon l’Insee, 92% des ménages donateurs en 2018 avait plus de 60 ans, et même plus de 70 ans pour près de deux tiers d’entre eux (65%).
Une tendance qui s’explique par l’âge des donateurs : selon l’Insee, 92% des ménages donateurs en 2018 avait plus de 60 ans, et même plus de 70 ans pour près de deux tiers d’entre eux (65%).