Politique
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Que va-t-il faire ? Les prochains mois s’annoncent intéressants sur le réseau social Twitter qui était de moins en moins attrayant. Ronronnant dans une guerre de positions et de postures pas vraiment excitante, la plateforme a perdu de sa superbe ces dernières années. Mais avec l’arrivée de l’impertinent Elon Musk, il se pourrait que cela s’agite. Car après avoir pris des parts dans la société et refusé d’entrer au Conseil d’administration, le milliardaire annonce avoir obtenu l’accord de rachat de l’entreprise pour 44 milliards de dollars. Annonçant par ailleurs qu’il allait la sortir de la Bourse pour être seul aux commandes.
« « J’espère que même mes pires détracteurs resteront sur Twitter, car c’est ce que signifie la liberté d’expression », a déclaré sur Twitter le patron de l’entreprise automobile Tesla et de la compagnie spatiale SpaceX. Connu pour ses convictions libertariennes, Elon Musk, 50 ans, dit racheter l’entreprise au nom de la liberté d’expression : « [Elle] est le fondement d’une démocratie qui fonctionne et Twitter est la place publique numérique où sont débattues des questions vitales pour l’avenir de l’humanité », explique celui qui veut faire sortir de la Bourse l’entreprise pour être seul maître à bord » relève Le Monde.
Le dossier est à suivre parce qu’il est intéressant à plein d’égards. Économiquement d’abord car malgré ses 217 millions d’utilisateurs actifs chaque jour, Twitter n’est pas une entreprise avec un modèle économique solide. A voir donc s’il parvient à transformer cela. Mais politiquement aussi, alors que les appels à la régulation des discours publics ont souvent été entendus par Twitter, Musk promet une situation plus permissive dont on peine encore à saisir les limites. Et enfin d’un point de vue culturel. Car alors que les géants de la tech se retrouvent majoritairement dans une vision du monde et de la société, Elon Musk fera tache dans le décor sans que l’on parvienne à évaluer ce que cela représentera pour les campagnes de désinformation.
« « J’espère que même mes pires détracteurs resteront sur Twitter, car c’est ce que signifie la liberté d’expression », a déclaré sur Twitter le patron de l’entreprise automobile Tesla et de la compagnie spatiale SpaceX. Connu pour ses convictions libertariennes, Elon Musk, 50 ans, dit racheter l’entreprise au nom de la liberté d’expression : « [Elle] est le fondement d’une démocratie qui fonctionne et Twitter est la place publique numérique où sont débattues des questions vitales pour l’avenir de l’humanité », explique celui qui veut faire sortir de la Bourse l’entreprise pour être seul maître à bord » relève Le Monde.
Le dossier est à suivre parce qu’il est intéressant à plein d’égards. Économiquement d’abord car malgré ses 217 millions d’utilisateurs actifs chaque jour, Twitter n’est pas une entreprise avec un modèle économique solide. A voir donc s’il parvient à transformer cela. Mais politiquement aussi, alors que les appels à la régulation des discours publics ont souvent été entendus par Twitter, Musk promet une situation plus permissive dont on peine encore à saisir les limites. Et enfin d’un point de vue culturel. Car alors que les géants de la tech se retrouvent majoritairement dans une vision du monde et de la société, Elon Musk fera tache dans le décor sans que l’on parvienne à évaluer ce que cela représentera pour les campagnes de désinformation.