Droite et présidentielles : Barnier se lance, Wauquiez renonce

La précampagne de la droite a des allures de gauche plurielle avant les précédentes élections présidentielles. Les annonces officielles et cérémonieuse se succèdent et avec celles-ci la possibilité d’une candidature unique à droite semble se heurter à de nombreux obstacles. « Très attendue au sein du parti Les Républicains (LR) et en dehors, la décision de Laurent Wauquiez concernant ce scrutin majeur a été rendue publique jeudi après-midi. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi fait savoir qu’il ne se présentait finalement pas à la course. Quelques heures plus tard, l’ex-commissaire européen Michel Barnier annonçait, au contraire, sur le plateau du journal télévisé de TF1 sa volonté de porter les couleurs de sa famille politique en 2022. S’il s’est longtemps dit hostile au principe d’une primaire, Michel Barnier en devient le quatrième candidat après Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti, qui s’était déclaré le matin même devant Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV » note Le Monde. 

Si l’on ajoute la perspective d’une candidature de Éric Zemmour, la droite qui parle beaucoup d’union depuis 2017 n’a pas été autant éparpillée depuis des années. La perspective d’une primaire ne rassure d’ailleurs pas les militants puisque Xavier Bertrand a affirmé qu’il ne participerait pas. Et que s’annonce une bataille les uns contre les autres pour se différencier. Dans ces conditions le commentaire de Laurent Wauquiez pour annonce qu’il ne se présentait pas est à prendre personnellement par les différents prétrendants : « Etre candidat à l’élection présidentielle, c’est une décision que l’on prend non parce que l’on en a simplement envie, mais parce que c’est un moment où on se sent en situation de rassembler son camp et de réunir les Français. Je considère que pour moi, ce moment n’est pas venu. » A-t-il lancé sur les réseaux sociaux, tandis qu’on peine à voir lequel des candidats annoncés est en position claire de rassembler.