Politique
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Dans son argumentaire, l’Union européenne estime qu’il est impossible que le poison qui a visé Alexeï Navalny l’ait été sans l’appui des plus hautes autorités russes. Mais aussi que le pouvoir russe a participé activement au « harcèlement » de l’opposant, une fois ce dernier hospitalisé. Ce sont ces deux arguments clés qui ont été mis en avant pour justifier la mise sous sanction de hauts responsables russes.
« La liste publiée jeudi au Journal officiel de l’Union européenne (UE) comprend les noms d’Andreï Yarin, chef de la direction des affaires intérieures de l’administration présidentielle, son adjoint, Sergueï Kirienko, le vice-ministre de la défense, Pavel Popov, trois autres responsables russes et le « State Scientific Research Institute for Organic Chemistry and Technology » (GosNIIOKhT). Dans la foulée de l’UE, le Royaume-Uni a à son tour annoncé sanctionner sept responsables russes pour leur rôle présumé dans l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny ainsi que dans le conflit en Libye. Parmi eux : le patron des services de sécurité du FSB, Alexandre Bortnikov, et l’un des responsables de l’administration présidentielle Sergueï Kirienko, mais aussi l’homme d’affaires Evgueni Prigojine, surnommé « le Chef cuisinier de Poutine », est visé car « responsable d’une activité importante de mercenaires étrangers en Libye » » explique Le Monde.
Alors que ces sanctions étaient attendues, leur sévérité est au-delà de ce que l’on pouvait attendre. Car si l’on suit la logique de sanction pour des personnalités clés du « système politico sécuritaire », l’on aurait attendu des preuves et éléments plus probants sur le rôle du FSB pour l’aspect opérationnel. Et de ce point de vue les sanctions dirigées vers l’homme d’affaires Prigojine, connu pour ses liens avec la société militaire russe Wagner, rajoutent au mystère qui entoure cette affaire. Car le concernant, aucun lien avec Navalny n’est spécifié dans les explications qui accompagnent l’inscription des sanctions au JO.
« La liste publiée jeudi au Journal officiel de l’Union européenne (UE) comprend les noms d’Andreï Yarin, chef de la direction des affaires intérieures de l’administration présidentielle, son adjoint, Sergueï Kirienko, le vice-ministre de la défense, Pavel Popov, trois autres responsables russes et le « State Scientific Research Institute for Organic Chemistry and Technology » (GosNIIOKhT). Dans la foulée de l’UE, le Royaume-Uni a à son tour annoncé sanctionner sept responsables russes pour leur rôle présumé dans l’empoisonnement de l’opposant Alexeï Navalny ainsi que dans le conflit en Libye. Parmi eux : le patron des services de sécurité du FSB, Alexandre Bortnikov, et l’un des responsables de l’administration présidentielle Sergueï Kirienko, mais aussi l’homme d’affaires Evgueni Prigojine, surnommé « le Chef cuisinier de Poutine », est visé car « responsable d’une activité importante de mercenaires étrangers en Libye » » explique Le Monde.
Alors que ces sanctions étaient attendues, leur sévérité est au-delà de ce que l’on pouvait attendre. Car si l’on suit la logique de sanction pour des personnalités clés du « système politico sécuritaire », l’on aurait attendu des preuves et éléments plus probants sur le rôle du FSB pour l’aspect opérationnel. Et de ce point de vue les sanctions dirigées vers l’homme d’affaires Prigojine, connu pour ses liens avec la société militaire russe Wagner, rajoutent au mystère qui entoure cette affaire. Car le concernant, aucun lien avec Navalny n’est spécifié dans les explications qui accompagnent l’inscription des sanctions au JO.