Il faut du gaz, quitte à se démener pour soigner les relations avec l’Algérie. « L’Airbus A330 d’Emmanuel Macron a quitté Alger samedi 27 août, mais la question gazière est restée à l’ordre du jour des échanges franco-algériens durant le week-end, par-delà la Méditerranée. Des discussions étaient notamment en cours entre le groupe français Engie et le groupe pétro-gazier public algérien Sonatrach » nous apprend Le Monde.
Alors que le voyage en Algérie du président français vient de s’achever, le quotidien français qui a suivi ce déplacement, confirme que le gaz était bien au cœur des enjeux. Ainsi les discussions ont tourné « sur une augmentation des livraisons de gaz et de GNL (gaz liquéfié) algérien à la France, dans une proportion que les deux pays, à ce stade, n’évoquent pas encore officiellement – un accroissement de 50 % du volume des exportations algériennes est sérieusement envisagé (la part de l’Algérie représente actuellement entre 8 % et 9 % des fournitures de gaz à la France) ».
Le gouvernement a ensuite fait savoir que des annonces étaient en préparation pour officialiser les accords dans les prochains jours. « Le ministère de la transition énergétique a confirmé de son côté que « des échanges sont en cours entre Engie et la Sonatrach dans [le cadre de]la stratégie de diversification de nos approvisionnements en gaz menée par le gouvernement depuis plusieurs mois ». Premier exportateur de gaz naturel en Afrique, l’Algérie fournit environ 11 % du gaz consommé en Europe, contre 47 % pour la Russie, qui mène une guerre en Ukraine depuis le 24 février » appuie Le Monde.
Dans un séjour décrit comme une visite d’amitié, l’Elysée replace l’Algérie en bonne posture malgré les critiques fortes de son opposition et les tensions très vives avec l’allier marocain. Alors que Rabat questionne régulièrement le positionnement de la France, la nécessité énergétique a le mérite de mettre au clair les priorités diplomatiques de Paris.
Alors que le voyage en Algérie du président français vient de s’achever, le quotidien français qui a suivi ce déplacement, confirme que le gaz était bien au cœur des enjeux. Ainsi les discussions ont tourné « sur une augmentation des livraisons de gaz et de GNL (gaz liquéfié) algérien à la France, dans une proportion que les deux pays, à ce stade, n’évoquent pas encore officiellement – un accroissement de 50 % du volume des exportations algériennes est sérieusement envisagé (la part de l’Algérie représente actuellement entre 8 % et 9 % des fournitures de gaz à la France) ».
Le gouvernement a ensuite fait savoir que des annonces étaient en préparation pour officialiser les accords dans les prochains jours. « Le ministère de la transition énergétique a confirmé de son côté que « des échanges sont en cours entre Engie et la Sonatrach dans [le cadre de]la stratégie de diversification de nos approvisionnements en gaz menée par le gouvernement depuis plusieurs mois ». Premier exportateur de gaz naturel en Afrique, l’Algérie fournit environ 11 % du gaz consommé en Europe, contre 47 % pour la Russie, qui mène une guerre en Ukraine depuis le 24 février » appuie Le Monde.
Dans un séjour décrit comme une visite d’amitié, l’Elysée replace l’Algérie en bonne posture malgré les critiques fortes de son opposition et les tensions très vives avec l’allier marocain. Alors que Rabat questionne régulièrement le positionnement de la France, la nécessité énergétique a le mérite de mettre au clair les priorités diplomatiques de Paris.