Avec cette nouvelle augmentation décidée mi-février mais qui s’applique de manière rétroactive pour tout 2023, l’Espagne a vu son salaire minimum augmenter de 47% depuis 2018. Un bon impressionnant qui se comprend dans des ajustements du pays par rapport à l’Union européenne mais qui s’applique dans un contexte de forte inflation.
La dernière augmentation de 8% a été annoncée par le gouvernement mardi 14 février. « Pour le gouvernement de coalition de gauche, mené par Pedro Sanchez, non seulement cette hausse vise à compenser l’inflation, qui a terminé l’année 2022 à 5,7 % en glissement annuel (8,4 % de moyenne annuelle), mais elle permet aussi de respecter l’objectif fixé en début de législature de revaloriser le SMI afin qu’il représente 60 % du salaire médian espagnol » rapporte Le Monde dans un article complet à ce sujet.
Plusieurs organisations patronales et d’entreprises ont critiqué la mesure, affirmant que la progression était trop rapide. « Plusieurs études ont tenté de chiffrer les possibles destructions d’emplois provoquées par la hausse du SMI, alors que le chômage reste élevé, à 13 % des actifs. Aucune n’a confirmé l’hécatombe qu’auguraient de nombreux économistes. Dernière en date, celle de la fondation Iseak, commandée par le ministère du travail, a souligné qu’elle a amélioré les conditions de vie de 1,5 million de travailleurs et réduit les inégalités salariales, mais aussi causé près de 28 000 destructions d’emplois. Un effet « limité » qui croît de manière « légère et graduelle dans le temps ». Avec 5,5 % de croissance enregistrée en 2022 et près de 500 000 emplois créés, le gouvernement considère cependant que l’évolution de l’économie lui donne raison » poursuit le quotidien français.
En termes de pouvoirs d’achat, les personnes au salaire minimum qui touchait 1 000 euros par mois sur quatorze mois vont désormais toucher 1 080, ce qui – ramené à 12 mois – représente 1 260 euros après la hausse contre 1 166 avant. Un coup de pouce loin d’être anecdotique dans le contexte actuel.
Lire ici en intégralité l’article du « Monde » cité
La dernière augmentation de 8% a été annoncée par le gouvernement mardi 14 février. « Pour le gouvernement de coalition de gauche, mené par Pedro Sanchez, non seulement cette hausse vise à compenser l’inflation, qui a terminé l’année 2022 à 5,7 % en glissement annuel (8,4 % de moyenne annuelle), mais elle permet aussi de respecter l’objectif fixé en début de législature de revaloriser le SMI afin qu’il représente 60 % du salaire médian espagnol » rapporte Le Monde dans un article complet à ce sujet.
Plusieurs organisations patronales et d’entreprises ont critiqué la mesure, affirmant que la progression était trop rapide. « Plusieurs études ont tenté de chiffrer les possibles destructions d’emplois provoquées par la hausse du SMI, alors que le chômage reste élevé, à 13 % des actifs. Aucune n’a confirmé l’hécatombe qu’auguraient de nombreux économistes. Dernière en date, celle de la fondation Iseak, commandée par le ministère du travail, a souligné qu’elle a amélioré les conditions de vie de 1,5 million de travailleurs et réduit les inégalités salariales, mais aussi causé près de 28 000 destructions d’emplois. Un effet « limité » qui croît de manière « légère et graduelle dans le temps ». Avec 5,5 % de croissance enregistrée en 2022 et près de 500 000 emplois créés, le gouvernement considère cependant que l’évolution de l’économie lui donne raison » poursuit le quotidien français.
En termes de pouvoirs d’achat, les personnes au salaire minimum qui touchait 1 000 euros par mois sur quatorze mois vont désormais toucher 1 080, ce qui – ramené à 12 mois – représente 1 260 euros après la hausse contre 1 166 avant. Un coup de pouce loin d’être anecdotique dans le contexte actuel.
Lire ici en intégralité l’article du « Monde » cité