2,786 milliards d’euros pour les caisses de l'État avec le déploiement de la 5G
Elles avaient été repoussées du fait de l’épidémie de coronavirus, elles ont enfin eu lieu. Aux termes des enchères des fréquences de la 5G dans l’Hexagone, l’État français pourrait encaisser 2,786 milliards d’euros. Sans surprise, Orange s’empare de la part du lion. Objectif : le lancement, d’ici à fin 2020, des premiers abonnements 5G en France.
Il faut dire que l’Hexagone a pris un retard certain en la matière. La technologie de téléphonie mobile de dernière génération, aux débits plus importants, a d’ores et déjà été déployée dans une trentaine de pays, dont les grands voisins de la France (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).
Il faut dire que l’Hexagone a pris un retard certain en la matière. La technologie de téléphonie mobile de dernière génération, aux débits plus importants, a d’ores et déjà été déployée dans une trentaine de pays, dont les grands voisins de la France (Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne).
Surmonter le "modèle Amish"
Orange dispose de 90 MHz, SFR de 80 MHz, et Bouygues Telecom et Free de 70 MHz chacun. La deuxième partie des enchères devrait se tenir courant octobre. Auparavant, chacun des quatre opérateurs avait déjà pu obtenir pour 350 millions d’euros un bloc de 50 mégahertz (MHz) dans la bande de fréquences allant de 3,4 à 3,8 gigahertz (GHz).
Après cette enchère principale, une enchère dite de positionnement devrait se dérouler courant octobre. Objectif : permettre aux opérateurs de choisir s’ils préfèrent se situer au centre de la bande ou à ses extrémités, pour des raisons d’éventuelles interférences avec d’autres services. Reste aussi, après la sortie du président Macron sur le « modèle Amish », à apaiser les craintes des adversaires de la 5G en France, que ce soit en termes de santé, ou de sobriété énergétique.
Après cette enchère principale, une enchère dite de positionnement devrait se dérouler courant octobre. Objectif : permettre aux opérateurs de choisir s’ils préfèrent se situer au centre de la bande ou à ses extrémités, pour des raisons d’éventuelles interférences avec d’autres services. Reste aussi, après la sortie du président Macron sur le « modèle Amish », à apaiser les craintes des adversaires de la 5G en France, que ce soit en termes de santé, ou de sobriété énergétique.