Les investissements massifs dans le charbon ne sont qu’une transition. Voilà une des leçons à tirer du rapport que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier. « La guerre menée par la Russie provoque «un choc sans précédent et des changements de longue durée, avec de très fortes secousses» sur les marchés du gaz naturel, du charbon, de l'électricité et aussi du pétrole. Ce conflit modifie les marchés et les politiques énergétiques «pour les décennies à venir», résume Fatih Birol, patron de l'AIE. Alors qu'à l'inverse, «peu d'éléments étayent les affirmations de certains milieux selon qui les engagements 'zéro émission' ont contribué à l'envolée des prix de l'énergie», juge le rapport » compile Le Figaro.
Si les politiques annoncées par les Etats sont respectées, l’AIE estime que les investissements dans les énergies renouvelables ou non émettrices vont exploser d’ici 2030. « Dans ce scénario, prévoit l'AIE, les énergies renouvelables, soutenues par le nucléaire, enregistrent des gains durables. Et le point culminant pour les émissions mondiales de CO2 est atteint dès 2025. Toujours dans ce scenario, qui est moins optimiste que les autres, le recours au charbon diminue au cours des prochaines années. La demande de gaz, modifiée à long terme par la guerre menée par Moscou, augmente de moins de 5% d'ici à 2030 puis reste stable jusqu'en 2050, prévoit l'AIE. Par ailleurs, l'essor des ventes de véhicules électriques entraîne une stabilisation de la demande de pétrole au milieu des années 2030 puis un léger déclin jusqu'au milieu du siècle » ajoute le quotidien français.
En 2050, l’AIE table sur une part de 60% des énergies fossiles contre 80% aujourd’hui. « Les émissions mondiales de CO2 diminueront toutefois lentement. Elles passeront de 37 milliards de tonnes par an à 32 milliards de tonnes en 2050. Cela entraînera une augmentation d'environ 2,5° Celsius des températures mondiales d'ici à 2100, ce qui est loin de 1,5°C ou 2°C, les deux chiffres phares des accords de Paris sur le climat. C'est donc insuffisant pour éviter les conséquences graves du changement climatique, alerte l'AIE » lit-on plus loin.
Si les politiques annoncées par les Etats sont respectées, l’AIE estime que les investissements dans les énergies renouvelables ou non émettrices vont exploser d’ici 2030. « Dans ce scénario, prévoit l'AIE, les énergies renouvelables, soutenues par le nucléaire, enregistrent des gains durables. Et le point culminant pour les émissions mondiales de CO2 est atteint dès 2025. Toujours dans ce scenario, qui est moins optimiste que les autres, le recours au charbon diminue au cours des prochaines années. La demande de gaz, modifiée à long terme par la guerre menée par Moscou, augmente de moins de 5% d'ici à 2030 puis reste stable jusqu'en 2050, prévoit l'AIE. Par ailleurs, l'essor des ventes de véhicules électriques entraîne une stabilisation de la demande de pétrole au milieu des années 2030 puis un léger déclin jusqu'au milieu du siècle » ajoute le quotidien français.
En 2050, l’AIE table sur une part de 60% des énergies fossiles contre 80% aujourd’hui. « Les émissions mondiales de CO2 diminueront toutefois lentement. Elles passeront de 37 milliards de tonnes par an à 32 milliards de tonnes en 2050. Cela entraînera une augmentation d'environ 2,5° Celsius des températures mondiales d'ici à 2100, ce qui est loin de 1,5°C ou 2°C, les deux chiffres phares des accords de Paris sur le climat. C'est donc insuffisant pour éviter les conséquences graves du changement climatique, alerte l'AIE » lit-on plus loin.