L’augmentation est ahurissante. En quelques jours les cours des marchés financiers américains ont atteint des niveaux équivalents à ceux de l’avant Covid-19. « Alors que les Etats-Unis sont officiellement rentrés en récession en février, selon l’annonce d’un comité faisant référence, lundi, Wall Street a continué son rallye, le Nasdaq retrouvant ses niveaux d’avant la crise du coronavirus, et les indices Dow Jones et S & P 500 n’en étant pas très loin. Reste à voir si l’espoir d’une reprise économique aussi rapide que la chute continuera une fois que la fin des aides publiques révélera le véritable impact du confinement sur les PME » rapporte 20 Minutes .
Car si les investisseurs ont repris confiance, la situation n’est pas pour autant la même qu’avant le Covid. C’est tout le paradoxe de cette situation sur les marchés financiers : alors qu’ils montent, le Comité de datation des cycles économiques qui dépend du Bureau national de recherche économique, a été particulièrement pessimiste. Après onze années de croissance, c’est le début d’une récession telle que l’organisme a fait évoluer le sens du mot. « Traditionnellement, une récession implique une baisse du Produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs. Mais, le comité « a conclu que la magnitude sans précédent du déclin de l’emploi et de la production ainsi que son étendue dans l’ensemble de l’économie, méritent de présenter cet épisode comme une récession, même si elle devait s’avérer plus courte que les contractions précédentes » » rapporte le quotidien français.
Ce décalage entre l’annonce d’une récession et l’enthousiasme des investisseurs s’explique par le fait que ceux qui ont de quoi investir estiment que le redémarrage est une période de toutes les promesses. En somme, ceux qui ont survécu à la vague voient dans le plan de relance de Washington et le rebond à venir des opportunités à saisir.
Car si les investisseurs ont repris confiance, la situation n’est pas pour autant la même qu’avant le Covid. C’est tout le paradoxe de cette situation sur les marchés financiers : alors qu’ils montent, le Comité de datation des cycles économiques qui dépend du Bureau national de recherche économique, a été particulièrement pessimiste. Après onze années de croissance, c’est le début d’une récession telle que l’organisme a fait évoluer le sens du mot. « Traditionnellement, une récession implique une baisse du Produit intérieur brut (PIB) pendant au moins deux trimestres consécutifs. Mais, le comité « a conclu que la magnitude sans précédent du déclin de l’emploi et de la production ainsi que son étendue dans l’ensemble de l’économie, méritent de présenter cet épisode comme une récession, même si elle devait s’avérer plus courte que les contractions précédentes » » rapporte le quotidien français.
Ce décalage entre l’annonce d’une récession et l’enthousiasme des investisseurs s’explique par le fait que ceux qui ont de quoi investir estiment que le redémarrage est une période de toutes les promesses. En somme, ceux qui ont survécu à la vague voient dans le plan de relance de Washington et le rebond à venir des opportunités à saisir.