Ce ne sera pas le tournant de la campagne. Alors que le deuxième débat s’est tenu jeudi 22 octobre à Nashville entre Joe Biden et Donald Trump, rien de saillant n’en est ressorti.
Prévisibles dans leurs attaques et moins outranciers que lors de la première confrontation, le face à face ne rentrera pas dans la courte histoire du pays. « Un calme et d'une retenue inhabituelle, Trump a écouté Biden sans l'interrompre, comme il l'avait fait pendant le premier débat le mois dernier. Il y a sans doute été incité par le nouveau dispositif permettant au modérateur de couper le microphone en cas de dépassement du temps de parole. Le candidat démocrate s'est quant à lui montré plus offensif face à Trump, même si ses propos n'étaient pas toujours d'une grande clarté. Trump s'est la plupart du temps adressé à Biden, en l'appelant par son diminutif, « Joe ». Biden n'a pas prononcé le nom du président, s'adressant plutôt aux spectateurs « les amis ! » (Folks !), et parlant de Trump comme s'il n'était pas là « lui » » résume Le Figaro.
Dans une campagne qui a été ponctuée par des petits rebondissements dans la presse, on a pour le moment l’impression d’avoir assisté à deux camps qui se sont confortés dans leur position. Car les différences d’approche de la politique sont tellement différentes entre les deux hommes que les enjeux sont restés les mêmes depuis le début. D’un côté Joe Biden a semblé tout faire pour éviter les impairs en misant sur le « tout sauf Trump », tandis que Donald Trump s’est appuyé sur son électorat traditionnel. La capacité à mobiliser les abstentionnistes par le camp démocrate est encore aujourd’hui la principale inconnue de l’équation. Les jeux sont faits désormais, et le dénouement à une poignée de jours.
Prévisibles dans leurs attaques et moins outranciers que lors de la première confrontation, le face à face ne rentrera pas dans la courte histoire du pays. « Un calme et d'une retenue inhabituelle, Trump a écouté Biden sans l'interrompre, comme il l'avait fait pendant le premier débat le mois dernier. Il y a sans doute été incité par le nouveau dispositif permettant au modérateur de couper le microphone en cas de dépassement du temps de parole. Le candidat démocrate s'est quant à lui montré plus offensif face à Trump, même si ses propos n'étaient pas toujours d'une grande clarté. Trump s'est la plupart du temps adressé à Biden, en l'appelant par son diminutif, « Joe ». Biden n'a pas prononcé le nom du président, s'adressant plutôt aux spectateurs « les amis ! » (Folks !), et parlant de Trump comme s'il n'était pas là « lui » » résume Le Figaro.
Dans une campagne qui a été ponctuée par des petits rebondissements dans la presse, on a pour le moment l’impression d’avoir assisté à deux camps qui se sont confortés dans leur position. Car les différences d’approche de la politique sont tellement différentes entre les deux hommes que les enjeux sont restés les mêmes depuis le début. D’un côté Joe Biden a semblé tout faire pour éviter les impairs en misant sur le « tout sauf Trump », tandis que Donald Trump s’est appuyé sur son électorat traditionnel. La capacité à mobiliser les abstentionnistes par le camp démocrate est encore aujourd’hui la principale inconnue de l’équation. Les jeux sont faits désormais, et le dénouement à une poignée de jours.