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La dynamique observée sur CNews ne se répète pas sur Europe 1. Malgré l’utilisation de la même recette, les chiffres enregistrés par Médiamétrie pour novembre et décembre sont historiquement bas. « Dans le paysage, Europe 1, remaniée à la rentrée 2021, s’enfonce dans des eaux toujours plus profondes. Elle ne comptait plus que 2,279 millions d’auditeurs sur la période novembre-décembre, perdant 448 000 auditeurs. L’audience cumulée a atteint à peine 4,2 % (– 0,8 point) et la part d’audience, 3,4 %. La station continue de pâtir du départ de l’humoriste Nicolas Canteloup, carrefour de la matinale, mais qu’elle a pourtant décidée. Sans que sa nouvelle grille ait pour l’heure porté ses fruits. Pour cette vague, Constance Benqué, sa patronne, n’a pas souhaité s’exprimer. Dans un communiqué, la station préfère déceler un début de reprise de ses après-midi sur « les CSP + par rapport à septembre novembre 2021 » » rapporte Le Monde, dans un articlé dédié aux audiences radios de la fin de l’année 2021.
C’est l’effet Cnews qui ne prend pas pour la radio. Si la reprise de la grille est encore récente, l’arrivée en masse des chroniqueurs et présentateurs de la chaine d’infos en continue n’a pas suscité de migration massive d’auditeurs. Voire au contraire a continué à éroder les audiences à en croire les premiers chiffres. Laissant planer déjà, après la crise des départs de la rentrée, un effet pschitt de la nouvelle stratégie.
Il faudra suivre les courbes pour les prochains mois de campagne présidentielle pour s’en assurer. Mais ces audiences publiées par Mediamétrie ne passent pas inaperçu auprès des candidats qui sont donc prévenus. S’ils veulent toucher un plus grand nombre d’auditeurs, c’est toujours chez France Inter, RTL, France Info ou RMC qu’il faut aller. Et face aux chiffres et perspectives d’audiences largement supérieurs aux concurrents, les arguments déployés par la nouvelle direction de la chaine pèse bien peu.
C’est l’effet Cnews qui ne prend pas pour la radio. Si la reprise de la grille est encore récente, l’arrivée en masse des chroniqueurs et présentateurs de la chaine d’infos en continue n’a pas suscité de migration massive d’auditeurs. Voire au contraire a continué à éroder les audiences à en croire les premiers chiffres. Laissant planer déjà, après la crise des départs de la rentrée, un effet pschitt de la nouvelle stratégie.
Il faudra suivre les courbes pour les prochains mois de campagne présidentielle pour s’en assurer. Mais ces audiences publiées par Mediamétrie ne passent pas inaperçu auprès des candidats qui sont donc prévenus. S’ils veulent toucher un plus grand nombre d’auditeurs, c’est toujours chez France Inter, RTL, France Info ou RMC qu’il faut aller. Et face aux chiffres et perspectives d’audiences largement supérieurs aux concurrents, les arguments déployés par la nouvelle direction de la chaine pèse bien peu.