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A première vue, il s’agit d’une image floue. Un disque rouge feu qui entoure une masse noire. Mais pourtant la communauté scientifique nous assure qu’il s’agit d’une image qui va marquer l’histoire. Sans que l’on puisse y déceler quoi que ce soit, c’est la légende de cette image qui est extraordinaire. Car il s’agit pour la première fois de l’histoire de l’astronomie d’une image de trou noir. Ce dernier est à 50 millions d’années lumières de la Terre, dans la galaxie M87. « La prouesse est à mettre au crédit du projet international baptisé Event Horizon Télescope (EHT). Il a consisté, en avril 2017, à synchroniser parfaitement huit radiotélescopes répartis autour du globe, de manière à en faire un télescope virtuel qui a ensuite été braqué sur le fameux trou noir. Deux ans plus tard, les premières images ont été dévoilées ce mercredi au cours d’une conférence savamment orchestrée. Cela valait le coup, assurent les astrophysiciens Alain Riazuelo, de l’Institut d’astrophysique de Paris, et Nathalie Deruelle, du laboratoire Astroparticule et cosmologie. Ils expliquent à 20 Minutes la portée de cette première image » nous apprend 20 Minutes.
L’image n’est pas une photo puisque par principe un trou noir ne renvoie pas d’image puisqu’il absorbe tout, lumière comprise. « Autrement dit, Event Horizon Télescope n’a pas photographié un trou noir, mais le disque d’accrétion, c’est-à-dire la matière – du gaz extrêmement chaud et composé de restes d’étoiles déchiquetées – qui entoure le trou noir. Tant qu’elle n’a pas été avalée, cette matière est observable. C’est ce disque flamboyant que l’on aperçoit sur la photo et qui permet, par contraste, d’observer le trou noir » poursuit le gratuit. Désormais, une nouvelle dynamique s’engage pour la communauté scientifique d’astronomie. Des perspectives intéressantes s’ouvrent pour connaitre encore mieux les trous noirs en observant ce qui est observable. A très long terme, l’installation d’outils d’observations dans l’espace est un objectif enthousiasmant.
L’image n’est pas une photo puisque par principe un trou noir ne renvoie pas d’image puisqu’il absorbe tout, lumière comprise. « Autrement dit, Event Horizon Télescope n’a pas photographié un trou noir, mais le disque d’accrétion, c’est-à-dire la matière – du gaz extrêmement chaud et composé de restes d’étoiles déchiquetées – qui entoure le trou noir. Tant qu’elle n’a pas été avalée, cette matière est observable. C’est ce disque flamboyant que l’on aperçoit sur la photo et qui permet, par contraste, d’observer le trou noir » poursuit le gratuit. Désormais, une nouvelle dynamique s’engage pour la communauté scientifique d’astronomie. Des perspectives intéressantes s’ouvrent pour connaitre encore mieux les trous noirs en observant ce qui est observable. A très long terme, l’installation d’outils d’observations dans l’espace est un objectif enthousiasmant.