Politique
Production d’oranges : un marché perturbé par des facteurs climatiques et sanitaires
Le Brésil, premier producteur mondial d'oranges, subit une sécheresse historique qui a réduit la production d’oranges de 25%. Ce choc climatique, le plus grave des cinquante dernières années, a considérablement réduit les volumes exportables, provoquant des tensions sur le marché mondial. En parallèle, la maladie du dragon jaune, qui décime les plantations d’agrumes, est devenue un fléau pour les producteurs. Originaire de Floride, cette maladie affecte désormais aussi le Brésil, aggravant une situation déjà critique.
Pour l’industrie agroalimentaire, ces événements représentent un défi de taille. En l'absence de solutions efficaces pour éradiquer la maladie, les entreprises doivent composer avec des récoltes insuffisantes et des coûts d'approvisionnement qui explosent. La raréfaction des oranges a un impact immédiat sur les prix des produits dérivés, notamment le jus d’orange, dont le concentré congelé est devenu particulièrement onéreux.
Pour l’industrie agroalimentaire, ces événements représentent un défi de taille. En l'absence de solutions efficaces pour éradiquer la maladie, les entreprises doivent composer avec des récoltes insuffisantes et des coûts d'approvisionnement qui explosent. La raréfaction des oranges a un impact immédiat sur les prix des produits dérivés, notamment le jus d’orange, dont le concentré congelé est devenu particulièrement onéreux.
Hausse des coûts de production : un casse-tête pour l’industrie
Cette situation de pénurie entraîne une flambée des coûts pour les entreprises agroalimentaires qui utilisent l'orange comme ingrédient principal. Par exemple, les marques comme Orangina ou Oasis, détenues par le groupe Suntory, se retrouvent en première ligne. Près de 75% des boissons produites dans les usines françaises de Suntory contiennent de l’orange, soulignent Les Echos. Ces entreprises sont donc fortement impactées par la hausse du prix de cette matière première, qui a triplé en deux ans.
Pour l’industrie, cette inflation des coûts représente un véritable casse-tête. Les entreprises se voient obligées d'augmenter leurs prix de vente pour compenser la hausse des charges, mais cette stratégie comporte un risque. En effet, avec l'inflation généralisée, les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux hausses de prix et pourraient se détourner de certaines marques en quête de produits moins chers. Cette situation fragilise les marges des industriels, qui doivent trouver un équilibre délicat entre maintenir leur rentabilité et conserver leur base de clients.
L’ensemble du secteur agroalimentaire est donc sous pression. La conjoncture actuelle, marquée par la combinaison de facteurs climatiques et sanitaires défavorables, annonce une crise durable pour la filière des agrumes. Les prévisions pour 2025 ne sont guère optimistes, avec une nouvelle chute attendue des récoltes au Brésil, ce qui pourrait entraîner une flambée supplémentaire des prix.
Pour l’industrie, cette inflation des coûts représente un véritable casse-tête. Les entreprises se voient obligées d'augmenter leurs prix de vente pour compenser la hausse des charges, mais cette stratégie comporte un risque. En effet, avec l'inflation généralisée, les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux hausses de prix et pourraient se détourner de certaines marques en quête de produits moins chers. Cette situation fragilise les marges des industriels, qui doivent trouver un équilibre délicat entre maintenir leur rentabilité et conserver leur base de clients.
L’ensemble du secteur agroalimentaire est donc sous pression. La conjoncture actuelle, marquée par la combinaison de facteurs climatiques et sanitaires défavorables, annonce une crise durable pour la filière des agrumes. Les prévisions pour 2025 ne sont guère optimistes, avec une nouvelle chute attendue des récoltes au Brésil, ce qui pourrait entraîner une flambée supplémentaire des prix.