L’inflation en forte hausse en France au premier semestre 2022
Pixabay/loufre
Si l’inflation a connu une période de hausse à la fin de l’année 2021, qui a culminé avec l’inflation enregistrée en décembre 2021 sur un an, soit 2,8%, la tendance se poursuit début 2022. En janvier 2022, déjà, l’inflation a atteint 2,9% sur un an, au plus haut depuis des années, à cause de la hausse des prix de l’énergie et des prix de l’alimentation, entre autres.
Le niveau d’inflation, selon les prévisions de l’Insee, devrait empirer tout le long du premier semestre 2022 : 3,3% anticipés pour février 2022, 3,2% pour mars 2022… l’augmentation des prix atteindrait même 3,4% en juin 2022 selon l’institut de statistiques, si la situation n’évolue pas différemment que prévu. Naturellement, ce ne sont que des prévisions qui doivent être confirmées ou infirmées par la suite.
Le niveau d’inflation, selon les prévisions de l’Insee, devrait empirer tout le long du premier semestre 2022 : 3,3% anticipés pour février 2022, 3,2% pour mars 2022… l’augmentation des prix atteindrait même 3,4% en juin 2022 selon l’institut de statistiques, si la situation n’évolue pas différemment que prévu. Naturellement, ce ne sont que des prévisions qui doivent être confirmées ou infirmées par la suite.
Bouclier tarifaire sur l’énergie : déjà un effet
La hausse des prix à la consommation en France aurait néanmoins être bien plus importante, selon l’Insee, sans l’intervention du gouvernement. Ce dernier a mis en place un bouclier tarifaire, constitué du gel des tarifs du gaz depuis octobre 2021 et de la limitation de la hausse des tarifs de l’électricité à 4% en février 2022 , dont l’Insee a déjà vu les effets.
Sans cette maîtrise des prix imposée par le gouvernement, l’Insee estime que l’inflation en février 2022 aurait pu être près de 1% supérieure à son estimation, soit proche de 4,3% sur un an.
Sans cette maîtrise des prix imposée par le gouvernement, l’Insee estime que l’inflation en février 2022 aurait pu être près de 1% supérieure à son estimation, soit proche de 4,3% sur un an.