Voilà un élément qui éclaire d’un jour nouveau la bienveillance des Etats-Unis vis-à-vis de Space X. La société du milliardaire Elon Musk va en effet permettre au pays de recouvrer une partie de son indépendance vis-à-vis de la Russie. Depuis 2011, tous les voyages à destination de la station internationale ISS ont été effectuées en collaboration avec la Russie. Une situation de dépendance dont la Nasa a essayé en vain de se faire pendant des années. « En 22 ans d’existence, seuls deux vaisseaux développés par les agences russe et américaine s’étaient amarrés à la station orbitale (ISS). Dans les années 2010, la Nasa a confié à deux entreprises privées, le géant Boeing et la jeune SpaceX fondée par un trentenaire ayant fait fortune en créant le site PayPal, le Sud-Africain Elon Musk, le soin de concevoir et de construire des capsules prenant le relais des illustres navettes spatiales américaines. Ces immenses appareils ailés, extrêmement complexes, ont assuré le transport de dizaines d’astronautes pendant trente ans. Mais son coût faramineux (200 milliards de dollars pour 135 vols) et deux explosions en vol ont eu raison du programme. La dernière navette, Atlantis, a atterri le 21 juillet 2011. En attendant son remplacement, les astronautes de la Nasa ont appris le russe et voyagé dans les Soyouz, depuis le Kazakhstan, au tarif de 80 millions l’aller-retour chacun. Un hiatus qui a duré neuf ans (au lieu de quatre) » raconte Sud Ouest.
Pour Space X la victoire est stratégique puisqu’elle permet de devancer Boeing et de s’imposer comme sous-traitant de l’État américain. Outre la manne financière que cela représente dans un secteur où les clients se comptent sur les doigts d’une main, Space X ne peut que bénéficier d’une bonne relation avec les autorités.
Pour Space X la victoire est stratégique puisqu’elle permet de devancer Boeing et de s’imposer comme sous-traitant de l’État américain. Outre la manne financière que cela représente dans un secteur où les clients se comptent sur les doigts d’une main, Space X ne peut que bénéficier d’une bonne relation avec les autorités.