Une grève contre le démantèlement de Fret SNCF
Cette journée de grève s'inscrit dans un contexte particulièrement tendu. Le gouvernement et la SNCF ont récemment annoncé la liquidation de Fret SNCF, l'entité en charge du transport de marchandises par rail. Cette décision, effective dès janvier 2025, vise à restructurer le marché du fret en créant deux nouvelles sociétés : Hexafret et Technis. Pour les syndicats, cette décision s'apparente à un démantèlement du service public et à une ouverture accrue à la concurrence, compromettant la stabilité des emplois et la qualité du service. Pourtant, la mise en œuvre de cette réforme s'inscrit dans un cadre plus large de pressions européennes visant à garantir une concurrence loyale. Elle découle d'accords passés avec la Commission européenne pour éviter des sanctions liées à des subventions jugées trop généreuses et anticoncurrentielles. En réponse, le gouvernement a choisi la voie de la dissolution de Fret SNCF et la création de nouvelles structures.
Les représentants syndicaux, parmi lesquels la CGT, l'UNSA, Solidaires Sud Rail et la CFDT, ont exprimé leur frustration face au manque de dialogue et à la non-prise en compte de leurs inquiétudes par les autorités. Ils soulignent que cette décision résulte de la réforme ferroviaire de 2018, qui avait déjà mis en place un cadre propice à la libéralisation du secteur.
Les représentants syndicaux, parmi lesquels la CGT, l'UNSA, Solidaires Sud Rail et la CFDT, ont exprimé leur frustration face au manque de dialogue et à la non-prise en compte de leurs inquiétudes par les autorités. Ils soulignent que cette décision résulte de la réforme ferroviaire de 2018, qui avait déjà mis en place un cadre propice à la libéralisation du secteur.
Vers une mobilisation durant les fêtes ?
La mobilisation du 21 novembre 2024 devrait entraîner des perturbations majeures sur l'ensemble du réseau, touchant les trains régionaux (TER), les Transiliens desservant l'Île-de-France, et les Intercités reliant les grandes villes. Les usagers doivent s'attendre à des annulations de trains, des horaires modifiés, et des retards importants. Ces perturbations risquent de compliquer les trajets quotidiens et de perturber les déplacements professionnels, créant ainsi un effet domino sur d'autres secteurs économiques.
Cette mobilisation est un ultimatum. En l'absence de réponse satisfaisante à leurs revendications, les organisations syndicales ont d'ores et déjà évoqué la possibilité de nouvelles actions, notamment en décembre 2024 alors que la période de Noël est traditionnellement une période de voyages pour les familles et donc de trafic intense.
Cette mobilisation est un ultimatum. En l'absence de réponse satisfaisante à leurs revendications, les organisations syndicales ont d'ores et déjà évoqué la possibilité de nouvelles actions, notamment en décembre 2024 alors que la période de Noël est traditionnellement une période de voyages pour les familles et donc de trafic intense.