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Grippe aviaire détectée dans un élevage du Tarn



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




30 Novembre 2016

A Almayrac, dans le Tarn, la grippe aviaire a été détectée dans un élevage, ce qui risque de retarder la reprise des exportations hors d'Europe.


Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
« À quelques jours de Noël, la nouvelle inquiète. Un nouveau foyer de grippe aviaire a été découvert dans le Sud-Ouest, un coup dur pour la filière volailles et foie gras, qui va devoir encore attendre pour reprendre ses exportations hors d'Europe, suspendues depuis un précédent épisode de la maladie », explique un article en ligne du journal Le Point, qui ajoute : « Le ministère de l'Agriculture a annoncé vendredi dans un communiqué qu'un foyer de grippe aviaire H5N8 « hautement pathogène » pour les oiseaux avait été détecté dans un élevage de canards du Tarn. Dans cette exploitation de la commune d'Almayrac, une forte mortalité des canards (2 000 sur les 5 000 élevés sur le site) avait été signalée et a entraîné des prélèvements pour analyse en début de semaine. »

Un virus qui tombe mal

L'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, a confirmé jeudi la présence d'un « premier foyer d'influenza aviaire hautement pathogène H5N8 », d’après les informations du ministère. Cette souche du virus avait une première fois été détectée sur des canards sauvages le 26 novembre dans le Pas-de-Calais.
 
Un communiqué du ministère assure que son apparition, dans un élevage cette fois, « ne permettra pas à la France de recouvrer le 3 décembre, comme envisagé, son statut [de pays] indemne d'influenza aviaire. »
 
Or ce statut, « perdu par la France il y a un an à la suite d'un précédent épisode de grippe aviaire, est indispensable pour pouvoir exporter volailles et foie gras dans de nombreux pays hors d'Europe, comme le Japon. »
 
Le ministère précise : « Pour autant, les normes internationales de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) sur la régionalisation des maladies animales doivent s'appliquer, et les exportations des produits de l'aviculture française doivent se poursuivre. »
 
Lire l’intégralité de l’article du Point ici.