Les loyers augmenteront, mais moins que prévu
Les associations de défense des consommateurs et des locataires réclamaient un gel pur et simple des loyers, mais le gouvernement ne les aura pas suivies. Bruno Le Maire a annoncé une mesure entre le gel et le statu quo : le plafonnement de l’augmentation. Alors que les loyers auraient pu augmenter de 5%, ils ne pourront être augmentés que de 3,5% maximum, et ce pendant un an. « C'est bien une protection que nous garantissons aux Français », a estimé le ministre de l’Économie.
La décision de maintenir, malgré la hausse généralisée des prix, a été vivement critiquée. Elle permettra néanmoins d’éviter une explosion des loyers qui viendrait s’ajouter à l’inflation des dépenses du quotidien, tout en garantissant aux bailleurs de ne pas pouvoir compenser au moins en partie la hausse de leurs dépenses incompressibles.
La décision de maintenir, malgré la hausse généralisée des prix, a été vivement critiquée. Elle permettra néanmoins d’éviter une explosion des loyers qui viendrait s’ajouter à l’inflation des dépenses du quotidien, tout en garantissant aux bailleurs de ne pas pouvoir compenser au moins en partie la hausse de leurs dépenses incompressibles.
Les APL également augmentés… mais moins que l’inflation
Toujours dans le cadre des mesures pour le pouvoir d’achat, Bruno Le Maire a annoncé une revalorisation des Aides Personnalisées au Logement (APL) de 3,5% également. Une augmentation qui coûtera 168 millions d’euros à l’État et qui n’a pas manqué de rappeler au souvenir des Français la baisse de 5 euros des APL décidée par Emmanuel Macron en 2017.
Par ailleurs, certains ont pointé du doigt que la revalorisation des APL est inférieure à l’inflation. De fait, les aides seront en réalité moins élevées qu’auparavant, lorsqu’on les compare en termes de pouvoir d’achat réel.
Par ailleurs, certains ont pointé du doigt que la revalorisation des APL est inférieure à l’inflation. De fait, les aides seront en réalité moins élevées qu’auparavant, lorsqu’on les compare en termes de pouvoir d’achat réel.