Politique
De brusques hausses des prix des carburants
Si vous prévoyez de prendre la voiture pour aller en vacances cet été, votre budget essence risque d’être plus important que prévu. Le ministère de la Transition écologique a annoncé le 25 juin 2021, une envolée des prix à la pompe.
Depuis cette date, le gazole se vend 1,4296 euros, contre 1,2754 au début de l’année 2021. Et selon les experts du site Turbo, le niveau est aussi élevé aujourd’hui qu’au début de l’année 2020. L’essence, en revanche, a déjà dépassé le coût de janvier 2020. En effet, le prix de vente moyen du litre s’élève à 1,5256 euros contre 1,5186 début 2020.
Depuis cette date, le gazole se vend 1,4296 euros, contre 1,2754 au début de l’année 2021. Et selon les experts du site Turbo, le niveau est aussi élevé aujourd’hui qu’au début de l’année 2020. L’essence, en revanche, a déjà dépassé le coût de janvier 2020. En effet, le prix de vente moyen du litre s’élève à 1,5256 euros contre 1,5186 début 2020.
Des prix qui augmentent en même temps que la demande
Il faut dire qu’en avril 2020, le premier confinement avait fortement impacté la demande, soit 25% de consommation de carburant en moins représentant 25 millions de barils de brut en moins par jour. Les cours du baril avaient alors sombré à un niveau historiquement bas.
Concrètement avec le déconfinement et les départs en vacances, la demande est en forte hausse et mécaniquement, les prix ont augmenté. Et pour l’instant, la chute des prix du carburant à l’avenir n’est pas envisageable. « Les États-Unis ou la Chine ont retrouvé leurs niveaux d’activité d’avant pandémie, mais pas d’autres régions du monde comme l’Europe. Cela va donc continuer à tirer les prix vers le haut, mais sans doute pas aussi fortement qu’en début d’année. On devrait donc observer une relative stabilisation », a expliqué Francis Perrin, spécialiste du pétrole et directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
Concrètement avec le déconfinement et les départs en vacances, la demande est en forte hausse et mécaniquement, les prix ont augmenté. Et pour l’instant, la chute des prix du carburant à l’avenir n’est pas envisageable. « Les États-Unis ou la Chine ont retrouvé leurs niveaux d’activité d’avant pandémie, mais pas d’autres régions du monde comme l’Europe. Cela va donc continuer à tirer les prix vers le haut, mais sans doute pas aussi fortement qu’en début d’année. On devrait donc observer une relative stabilisation », a expliqué Francis Perrin, spécialiste du pétrole et directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).