« Sur la plupart des photos, vous avez l’air d’un mort-vivant. Est-ce que l’on doit se faire du souci pour vous ? » C’est Iris Radisch qui pose la question. Iris Radisch est critique littéraire à la Zeit. Un peu comme si Josyane Savigneau disait à Michel Houellebecq qu’il avait une tête de crevard. Mais là n’est pas le sujet. Le sujet qui se décline depuis quelques jours maintenant, est le voyage de Michel Houellebecq en Allemagne. Il s’y est rendu dans la semaine du 16 janvier, huit jours après la sortie de son nouveau roman en France. Roman qui paraissait le même jour que l’attentat au siège de Charlie Hebdo.
Si la promotion de Soumission a été quelque peu ralentie en France à cause des évènements, en Allemagne, on n’y a vu que du feu. De longs papiers dans la Zeit, Die Tageszeitung, Die Welt, l’équivalent du Monde… Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, a parfaitement joué son rôle d’icône abîmée : « un type, dont l’allure laisse plutôt penser qu’il va vendre un journal pour sans-abri qu’une analyse de notre époque », note le journaliste de Die Welt. Abîmé comme sa parka. Déglingué certes, mais la langue bien pendue. Qui lui fait envoyer des scuds du genre : « En France aussi, il pourrait y avoir des Anders Breivik. »
En grande forme donc, Michel Houellebecq Outre-Rhin. Si les premiers exemplaires mis en place - 100 000 - sont partis en trois jours, le tirage total atteint désormais 270 000 exemplaires, dont 230 000 sortis. Soumission, Unterwerfung en Allemand, caracole en tête de la liste des meilleures ventes du Spiegel. En Allemagne, comme en France, chaque nouveau roman de Michel Houellebecq créé l’événement. Et la critique y est presque toujours unanime. On l’a vu avec Plateforme et avec tous ses romans depuis Les Particules élémentaires. On le voit aujourd’hui avec Soumission. Michel Houellebecq est « perçu en Allemagne comme un observateur très fin des mutations de la société », explique un libraire allemand au magazine Livres Hebdo. De quoi se refaire une beauté / santé après son French Tour en Allemagne : avec tout ça, il peut bien se payer pressing et coiffeur.
Si la promotion de Soumission a été quelque peu ralentie en France à cause des évènements, en Allemagne, on n’y a vu que du feu. De longs papiers dans la Zeit, Die Tageszeitung, Die Welt, l’équivalent du Monde… Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, a parfaitement joué son rôle d’icône abîmée : « un type, dont l’allure laisse plutôt penser qu’il va vendre un journal pour sans-abri qu’une analyse de notre époque », note le journaliste de Die Welt. Abîmé comme sa parka. Déglingué certes, mais la langue bien pendue. Qui lui fait envoyer des scuds du genre : « En France aussi, il pourrait y avoir des Anders Breivik. »
En grande forme donc, Michel Houellebecq Outre-Rhin. Si les premiers exemplaires mis en place - 100 000 - sont partis en trois jours, le tirage total atteint désormais 270 000 exemplaires, dont 230 000 sortis. Soumission, Unterwerfung en Allemand, caracole en tête de la liste des meilleures ventes du Spiegel. En Allemagne, comme en France, chaque nouveau roman de Michel Houellebecq créé l’événement. Et la critique y est presque toujours unanime. On l’a vu avec Plateforme et avec tous ses romans depuis Les Particules élémentaires. On le voit aujourd’hui avec Soumission. Michel Houellebecq est « perçu en Allemagne comme un observateur très fin des mutations de la société », explique un libraire allemand au magazine Livres Hebdo. De quoi se refaire une beauté / santé après son French Tour en Allemagne : avec tout ça, il peut bien se payer pressing et coiffeur.