Le pouvoir d’achat immobilier a bondi en France
Les taux d'intérêt, un facteur clé pour les acheteurs, se sont stabilisés à 3,73% fin mai 2024, après une baisse de 0,5 point depuis novembre 2023. Cette baisse a considérablement amélioré le pouvoir d'achat immobilier des Français, qui a augmenté de près de 10%. De quoi contribuer à relancer les projets d'achat, notamment ceux qui avaient été mis en pause en 2023. Ainsi, la demande nationale pour l'immobilier a enregistré une hausse de 3%. Paris a particulièrement bénéficié de cette dynamique, avec une augmentation de 14% des intentions d'achat, surtout pour les appartements.
En termes d'offre, bien que celle-ci ait augmenté de 22% en un an, c’est surtout l'accumulation des biens non vendus en 2023 qui la fait bondir. Inversement, les délais de vente se sont allongés, atteignant en moyenne 96 jours. Bonne nouvelle, toutefois : les prix des biens immobiliers ont montré des signes d'ajustement. Les vendeurs ont dû revoir leurs prétentions à la baisse, avec des réductions atteignant parfois 15% par rapport aux prix initiaux de mise en vente.
En termes d'offre, bien que celle-ci ait augmenté de 22% en un an, c’est surtout l'accumulation des biens non vendus en 2023 qui la fait bondir. Inversement, les délais de vente se sont allongés, atteignant en moyenne 96 jours. Bonne nouvelle, toutefois : les prix des biens immobiliers ont montré des signes d'ajustement. Les vendeurs ont dû revoir leurs prétentions à la baisse, avec des réductions atteignant parfois 15% par rapport aux prix initiaux de mise en vente.
Baisse des prix immobiliers en France
Les prix des maisons ont baissé de 6,8%, tandis que les appartements ont connu une diminution plus modérée de 1,7%. À Paris, la baisse des prix a été plus significative, avec une diminution de 5,3% pour atteindre une moyenne de 9 522 €/m². En Île-de-France, les prix ont chuté de 8,2 %, tombant sous la barre des 4 000 €/m² pour la première fois depuis 2017. En région, les prix ont reculé de 3,6 %, atteignant une moyenne de 2 464 €/m².
Les primo-accédants ont représenté 29% des achats, tandis que les secundo-accédants ont constitué 54 % des transactions. Les marges de négociation s’améliorent également et ont atteint 5,22% en moyenne. À Paris, ces marges se situent à 4,56%, et en région à 5,24%.
Les primo-accédants ont représenté 29% des achats, tandis que les secundo-accédants ont constitué 54 % des transactions. Les marges de négociation s’améliorent également et ont atteint 5,22% en moyenne. À Paris, ces marges se situent à 4,56%, et en région à 5,24%.