L’inflation continue d’inquiéter les Français
L'inflation, préoccupation majeure de 92% des Français dont le foyer a des ressources inférieures ou égales au SMIC, selon le sondage Ifop pour SudRadio publié le 26 mars 2024, impose de faire des choix afin de respecter le budget alimentaire du ménage. En un an, ce budget moyen est passé de 311 euros à 346 euros. Une augmentation qui pèse d’autant plus que les salaires, eux, évoluent peu.
L’augmentation des coûts conduit inexorablement à des arbitrages difficiles, avec pour conséquence une réduction des achats alimentaires chez 77% des sondés. « 79% des sondés ont arrêté de consommer certains produits car ils sont désormais trop chers : la viande (76%), les produits alimentaires transformés (74%) ou encore le poisson (71%) », souligne le sondage Ifop. Et ils sont près de 4 sur 10 (38%) à avoir décidé de supprimer un repas dans la journée pour éviter de finir dans le rouge.
L’augmentation des coûts conduit inexorablement à des arbitrages difficiles, avec pour conséquence une réduction des achats alimentaires chez 77% des sondés. « 79% des sondés ont arrêté de consommer certains produits car ils sont désormais trop chers : la viande (76%), les produits alimentaires transformés (74%) ou encore le poisson (71%) », souligne le sondage Ifop. Et ils sont près de 4 sur 10 (38%) à avoir décidé de supprimer un repas dans la journée pour éviter de finir dans le rouge.
Le fait maison reprend du galon
Afin de faire des économies sur leur alimentation, les ménages développent des stratégies d'adaptation variées. Le "fait-maison" s'impose pour 88% d'entre eux comme une solution économique, tandis que 79% se tournent vers les produits génériques ou de marque distributeur, souligne l’enquête Ifop. Mais ça ne suffit pas, et c’est un problème majeur.
La santé physique et mentale est en jeu, avec 69% des personnes craignant des répercussions négatives à long terme, surtout chez les moins de 35 ans. La difficulté à nourrir correctement les enfants se fait ressentir chez 82% des sondés, forçant à une alimentation plus sucrée, salée, ou grasse pour compenser la baisse de qualité et de quantité.
La santé physique et mentale est en jeu, avec 69% des personnes craignant des répercussions négatives à long terme, surtout chez les moins de 35 ans. La difficulté à nourrir correctement les enfants se fait ressentir chez 82% des sondés, forçant à une alimentation plus sucrée, salée, ou grasse pour compenser la baisse de qualité et de quantité.