L’inflation ralentit mais reste très élevée
Au printemps 2023, la France a surpris avec une activité économique plus vigoureuse que prévu. Cependant, ce dynamisme a été tempéré par un ralentissement notable des prix à la consommation et un essoufflement de l'emploi.
L'inflation a été particulièrement scrutée. En août 2023, selon l’Insee, elle s'élevait à +4,8% sur un an. Cette augmentation a été en partie influencée par la hausse des prix du pétrole et une augmentation significative de 10% des tarifs réglementés de l'électricité. Cependant, l'Institut de statistiques, dans sa note de conjoncture publiée le 7 septembre 2023, prévoit une légère détente pour la fin de l'année, avec une inflation qui devrait se stabiliser légèrement au-dessus de +4%.
Paradoxalement, malgré cette inflation élevée, la consommation des ménages n'a pas fléchi. En valeur, elle a même augmenté, se situant 13% au-dessus de son niveau de 2019 au deuxième trimestre 2023. Toutefois, si l'on regarde en volume, la consommation est restée proche de son niveau de 2019, indiquant que les ménages ont dû dépenser plus pour obtenir la même quantité de biens et services.
L'inflation a été particulièrement scrutée. En août 2023, selon l’Insee, elle s'élevait à +4,8% sur un an. Cette augmentation a été en partie influencée par la hausse des prix du pétrole et une augmentation significative de 10% des tarifs réglementés de l'électricité. Cependant, l'Institut de statistiques, dans sa note de conjoncture publiée le 7 septembre 2023, prévoit une légère détente pour la fin de l'année, avec une inflation qui devrait se stabiliser légèrement au-dessus de +4%.
Paradoxalement, malgré cette inflation élevée, la consommation des ménages n'a pas fléchi. En valeur, elle a même augmenté, se situant 13% au-dessus de son niveau de 2019 au deuxième trimestre 2023. Toutefois, si l'on regarde en volume, la consommation est restée proche de son niveau de 2019, indiquant que les ménages ont dû dépenser plus pour obtenir la même quantité de biens et services.
Une croissance meilleure qu’attendu ?
L'investissement, tant du côté des entreprises que des ménages, pourrait connaître également un ralentissement en 2023. Dans un contexte où les taux d'intérêt sont élevés, et où la demande mondiale adressée à la France pourrait manquer de dynamisme, les perspectives d'investissement sont incertaines.
La production industrielle, quant à elle, a montré des signes de reprise dans certaines branches, notamment l'industrie automobile et la production électrique, souligne l’Insee. Cependant, d'autres secteurs montrent des signes de ralentissement, posant des questions sur la robustesse de cette reprise.
Dans l’ensemble, malgré les difficultés, la situation semble meilleure. L’Insee a même revu le 7 septembre 2023 sa prévision de croissance annuelle pour la France. Alors que l’estimation tablait sur 0,7% en 2023, désormais l’Insee prévoit 0,9% sur l’année. Soit un niveau beaucoup plus en phase avec les prévisions du gouvernement qui table sur 1%.
La production industrielle, quant à elle, a montré des signes de reprise dans certaines branches, notamment l'industrie automobile et la production électrique, souligne l’Insee. Cependant, d'autres secteurs montrent des signes de ralentissement, posant des questions sur la robustesse de cette reprise.
Dans l’ensemble, malgré les difficultés, la situation semble meilleure. L’Insee a même revu le 7 septembre 2023 sa prévision de croissance annuelle pour la France. Alors que l’estimation tablait sur 0,7% en 2023, désormais l’Insee prévoit 0,9% sur l’année. Soit un niveau beaucoup plus en phase avec les prévisions du gouvernement qui table sur 1%.