L’inflation élevée compte dans le calcul du taux du Livret A
Pixabay/Raten-Kauf
Certains s’attendaient à ce qu’une hausse du taux des livrets d’épargne défiscalisés aurait eu lieu dès mai 2022, mais la Banque de France ne s’est pas prononcée. Si elle l’avait fait, ses déclaration seraient tombées le 15 avril 2022, entre les deux tours de la Présidentielle. Elle s’est donc abstenue.
Mais ce ne sera pas le cas en juillet 2022 : comme chaque année, à ce moment-là la Banque de France doit analyser la situation et conseiller le gouvernement au niveau des taux des livrets défiscalisés, donc le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) et le Livret d’Épargne Populaire (LEP).
Or, dans le calcul mathématique qui est appliqué, l’inflation entre en compte : plus elle est élevée, plus le calcul donnera un niveau de rémunération élevé.
Mais ce ne sera pas le cas en juillet 2022 : comme chaque année, à ce moment-là la Banque de France doit analyser la situation et conseiller le gouvernement au niveau des taux des livrets défiscalisés, donc le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) et le Livret d’Épargne Populaire (LEP).
Or, dans le calcul mathématique qui est appliqué, l’inflation entre en compte : plus elle est élevée, plus le calcul donnera un niveau de rémunération élevé.
Hausse du taux : une mauvaise nouvelle pour l’économie ?
Si pour le LEP la revalorisation est automatique, ce livret accessible sur conditions de ressources étant censé protéger de l’inflation, pour le Livret A et le LDDS l’avis de la Banque de France ne sera que consultatif. Il est déjà possible de prévoir ce qu’elle dira, en supposant une inflation similaire en mai et juin 2022 à celle qui a frappé la France en mars et avril. Le calcul donne un taux d’environ 1,90%.
Or, le gouvernement pourrait ne pas suivre les recommandations de la Banque de France : augmenter le taux du Livret A et du LDDS conduirait à une baisse de la consommation des ménages qui seraient alors tentés par l’épargne. Or, la consommation est déjà en berne, selon l’Insee, ce qui a conduit au scénario du pire : une croissance nulle au premier trimestre 2022.
Or, le gouvernement pourrait ne pas suivre les recommandations de la Banque de France : augmenter le taux du Livret A et du LDDS conduirait à une baisse de la consommation des ménages qui seraient alors tentés par l’épargne. Or, la consommation est déjà en berne, selon l’Insee, ce qui a conduit au scénario du pire : une croissance nulle au premier trimestre 2022.