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Les prix augmentent, pas leurs pensions. « Plusieurs milliers de retraités ont manifesté ce jeudi dans une vingtaine de grandes villes pour réclamer une hausse des pensions, en pleine flambée de l’inflation et à deux semaines de l’élection présidentielle. Dans le cortège parisien, le message était clair, son destinataire aussi : « Macron, rends les sous ! » Selon les organisateurs, 3.000 personnes ont défilé dans la capitale en début d’après-midi, pour exiger comme certains un « 13e mois pour les retraités » » rapporte 20 Minutes.
Les revendications d’associations et syndicats représentants les retraités ne sont pas récentes mais le contexte économique rend le sujet pressent. « Le pouvoir d’achat était au cœur des revendications du « groupe des neuf » syndicats et associations qui appelaient à cette journée de mobilisation, leur douzième depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. A deux semaines et demie du premier tour de l’élection présidentielle, et en pleine flambée de l’inflation, ils réclament un « rattrapage » de leurs pensions de retraite, qui n’ont déjà pas suivi la hausse des prix ces dernières années. « On a trop longtemps estimé que les retraités étaient trop payés à ne rien foutre », déplore Gérard Gourguechon, ancien inspecteur des impôts et figure du syndicat Solidaires, dénonçant une « discrimination par l’âge » » lit-on dans le reportage du quotidien.
Environ 1 500 à Lyon et 200 à Nantes, l’appel n’a pas mobilisé des foules mais permis d’alerter sur la fragilité des petites pensions dans une période d’explosion des prix des carburants. « A Lille aussi ont battu le pavé quelques centaines de « retraités intraitables », selon une pancarte. Venue dénoncer « une paupérisation des retraités », Agnès Hiret, ex-enseignante, juge la dernière revalorisation de janvier « très loin du compte » et demande « que la hausse des pensions suive celle de l’inflation » » poursuit le gratuit. Pas encore un mouvement social, mais ajouté au secteur du transport et aux agriculteurs, une goute de plus.
Les revendications d’associations et syndicats représentants les retraités ne sont pas récentes mais le contexte économique rend le sujet pressent. « Le pouvoir d’achat était au cœur des revendications du « groupe des neuf » syndicats et associations qui appelaient à cette journée de mobilisation, leur douzième depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. A deux semaines et demie du premier tour de l’élection présidentielle, et en pleine flambée de l’inflation, ils réclament un « rattrapage » de leurs pensions de retraite, qui n’ont déjà pas suivi la hausse des prix ces dernières années. « On a trop longtemps estimé que les retraités étaient trop payés à ne rien foutre », déplore Gérard Gourguechon, ancien inspecteur des impôts et figure du syndicat Solidaires, dénonçant une « discrimination par l’âge » » lit-on dans le reportage du quotidien.
Environ 1 500 à Lyon et 200 à Nantes, l’appel n’a pas mobilisé des foules mais permis d’alerter sur la fragilité des petites pensions dans une période d’explosion des prix des carburants. « A Lille aussi ont battu le pavé quelques centaines de « retraités intraitables », selon une pancarte. Venue dénoncer « une paupérisation des retraités », Agnès Hiret, ex-enseignante, juge la dernière revalorisation de janvier « très loin du compte » et demande « que la hausse des pensions suive celle de l’inflation » » poursuit le gratuit. Pas encore un mouvement social, mais ajouté au secteur du transport et aux agriculteurs, une goute de plus.