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L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) s’inquiète de la reprise du programme d’enrichissement nucléaire de la Corée du Nord. Dans son rapport annuel, l’agence internationale affirme avoir observé début juillet « des signes » et « notamment le déversement d’eau de refroidissement, compatibles avec le fonctionnement du réacteur. » Si l’agence parle de reprise c’est que jusqu’ici le réacteur de Yongbyon était réputé inactif depuis fin 2018. « Un redémarrage de ce réacteur, d’une capacité de cinq mégawatts, pourrait signifier que Pyongyang poursuit son programme de développement nucléaire en violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU) » explique l’AFP.
Si l’AIEA s’intéresse aux infrastructures nucléaires de Corée du Nord c’est parce que les ambitions du pays dans le domaine sont notoires. « L’avenir de ce complexe nucléaire fut l’un des points de contentieux du deuxième sommet du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, avec le président américain Donald Trump, qui s’est soldé par un échec en 2019 à Hanoï. La Corée du Nord avait proposé de démanteler une partie du complexe de Yongbyon, mais pas ses autres infrastructures de production nucléaire, en échange d’une levée « partielle » des sanctions économiques. Cette offre avait été rejetée par Washington. Depuis, les négociations entre les deux pays sont au point mort. Le régime reclus est sous le coup de multiples sanctions internationales pour ses programmes militaires, notamment nucléaires, interdits et qui ont considérablement progressé sous le règne de Kim Jong-un. Les experts de l’AIEA avaient été expulsés de Corée du Nord en 2009. Depuis, l’agence surveille les activités de la Corée du Nord depuis l’étranger » poursuit l’agence de presse française.
Depuis les années 1980 le pays développe des laboratoires et activités de recherches nucléaires qui suscitent d’autant plus d’inquiétude depuis ces dernières années avec le développement en fanfares de ses capacités balistiques.
Si l’AIEA s’intéresse aux infrastructures nucléaires de Corée du Nord c’est parce que les ambitions du pays dans le domaine sont notoires. « L’avenir de ce complexe nucléaire fut l’un des points de contentieux du deuxième sommet du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, avec le président américain Donald Trump, qui s’est soldé par un échec en 2019 à Hanoï. La Corée du Nord avait proposé de démanteler une partie du complexe de Yongbyon, mais pas ses autres infrastructures de production nucléaire, en échange d’une levée « partielle » des sanctions économiques. Cette offre avait été rejetée par Washington. Depuis, les négociations entre les deux pays sont au point mort. Le régime reclus est sous le coup de multiples sanctions internationales pour ses programmes militaires, notamment nucléaires, interdits et qui ont considérablement progressé sous le règne de Kim Jong-un. Les experts de l’AIEA avaient été expulsés de Corée du Nord en 2009. Depuis, l’agence surveille les activités de la Corée du Nord depuis l’étranger » poursuit l’agence de presse française.
Depuis les années 1980 le pays développe des laboratoires et activités de recherches nucléaires qui suscitent d’autant plus d’inquiétude depuis ces dernières années avec le développement en fanfares de ses capacités balistiques.