Rand Hindi
« L’intelligence artificielle va changer nos vies. » C’est en ces termes que le Français Rand Hindi, le fondateur de la start-up Snips, parle d’un des grands enjeux de demain. L’entrepreneur de 30 ans, est un des acteurs français de cette révolution à la fois technologique et sociétale. Au Monde, en amont du Monde Festival qui se tiendra en septembre prochain, et dont le thème est « Changer le monde », il parle de l’intelligence artificielle. Au-delà, il répond à des problématiques précises : l’automatisation, la surveillance, la vie privée...
Pour Rand Hindi, l’intelligence artificielle va réellement changer le monde. Comment ? En étant capable de répliquer nos intentions et notre façon de réfléchir, elle va profondément entrer dans nos vies. À la fois, explique t-il au Monde, il ne s’agit pas de « la voir comme un mécanisme de surveillance, mais comme une opportunité d’automatiser la quasi totalité des tâches qui ne font pas appel à la créativité. »
Rand Hindi souhaite explorer cette intersection entre l’intelligence artificielle et le design d’interaction. Autrement dit, imaginer un objet intelligent capable de s’automatiser, et ainsi, de s’effacer de notre conscience. Le principe est celui de la technologie en arrière-plan. Pour illustrer son propos, Rand Hindi et les membres de Snips ont mis au point leur premier produit de ce type. Il sera lancé à la fin de l’été. Son objectif : utiliser l'intelligence artificielle pour anticiper et automatiser l’utilisation des applications sur un smartphone.
Plus concrètement, cela revient à anticiper nos besoins. Par exemple : que l’intelligence artificielle devance ce que les utilisateurs veulent faire avec leurs mobiles, comme lancer automatiquement des applications de transports pour se rendre à un rendez-vous… Le but est « d’enlever le plus de frictions avec les smartphones » explique t-il au Monde, et ainsi, réduire le temps que l’on passe à chercher des informations. Cette technologie représente une sorte de « surcouche » placée au-dessus des systèmes d’exploitation, « une couche d’intelligence en plus », en somme.
Et en terme de vie privée, de protection des données, est-ce sûr, peut-on se demander ? Oui, dans le sens où on utilise ce qu’on appelle le principe de privacy by design. Cela revient à créer dans le produit et la technologie eux-mêmes, une fonction qui garantit la vie privée des utilisateurs. Les données par exemple, restent sur le téléphone. Il est impossible de les revendre. À plus forte raison car elles ne sont pas envoyées sur Internet, il n’y a donc plus de risques. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est mature. Si en plus, on résout le problème de la protection de la vie privée, on a l’opportunité de transformer la relation que l’on a avec la technologie au quotidien. De quoi, pour Rand Hindi et Snips, « devenir dominants sur le marché. »
Pour Rand Hindi, l’intelligence artificielle va réellement changer le monde. Comment ? En étant capable de répliquer nos intentions et notre façon de réfléchir, elle va profondément entrer dans nos vies. À la fois, explique t-il au Monde, il ne s’agit pas de « la voir comme un mécanisme de surveillance, mais comme une opportunité d’automatiser la quasi totalité des tâches qui ne font pas appel à la créativité. »
Rand Hindi souhaite explorer cette intersection entre l’intelligence artificielle et le design d’interaction. Autrement dit, imaginer un objet intelligent capable de s’automatiser, et ainsi, de s’effacer de notre conscience. Le principe est celui de la technologie en arrière-plan. Pour illustrer son propos, Rand Hindi et les membres de Snips ont mis au point leur premier produit de ce type. Il sera lancé à la fin de l’été. Son objectif : utiliser l'intelligence artificielle pour anticiper et automatiser l’utilisation des applications sur un smartphone.
Plus concrètement, cela revient à anticiper nos besoins. Par exemple : que l’intelligence artificielle devance ce que les utilisateurs veulent faire avec leurs mobiles, comme lancer automatiquement des applications de transports pour se rendre à un rendez-vous… Le but est « d’enlever le plus de frictions avec les smartphones » explique t-il au Monde, et ainsi, réduire le temps que l’on passe à chercher des informations. Cette technologie représente une sorte de « surcouche » placée au-dessus des systèmes d’exploitation, « une couche d’intelligence en plus », en somme.
Et en terme de vie privée, de protection des données, est-ce sûr, peut-on se demander ? Oui, dans le sens où on utilise ce qu’on appelle le principe de privacy by design. Cela revient à créer dans le produit et la technologie eux-mêmes, une fonction qui garantit la vie privée des utilisateurs. Les données par exemple, restent sur le téléphone. Il est impossible de les revendre. À plus forte raison car elles ne sont pas envoyées sur Internet, il n’y a donc plus de risques. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est mature. Si en plus, on résout le problème de la protection de la vie privée, on a l’opportunité de transformer la relation que l’on a avec la technologie au quotidien. De quoi, pour Rand Hindi et Snips, « devenir dominants sur le marché. »