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Israël-Maroc : un vol historique en symbole du rétablissement des liens diplomatiques



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




23 Décembre 2020

Mardi 22 décembre, un avion de la compagnie aérienne israélienne El Al s’est posé à Rabat au Maroc. Un vol très médiatisé avec des proches de Donald Trump et Benyamin Nétanyahou à bord pour symboliser la reprise des relations entre le Maroc et Israël.


Creative Commons - Pixabay
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C’est pour son rôle dans la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes que Donal Trump veut marquer l’histoire. Après les échecs des discussions avec la Corée du Nord, le président sortant américain peut s’accrocher à ce bilan israélien. Raison pour laquelle son gendre et conseiller spécial pour les affaires internationales, Jared Kushner était à bord de l’avion qui a relié Tel Aviv à Rabat mari 22 décembre. « C’est la première fois qu’un vol commercial en provenance d’Israël atterrit sur le sol marocain. Mardi 22 décembre, l’avion de la compagnie israélienne El Al s’est posé à Rabat, marquant le premier acte du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays décidé douze jours plus tôt. Le gendre et conseiller du président américain sortant Donald Trump, Jared Kushner, et le conseiller à la sécurité nationale de Benyamin Nétanyahou, Meir Ben-Shabbat, se trouvaient à bord pour effectuer une visite de quelques heures dans le royaume. A l’issue d’un entretien avec le roi Mohammed VI à huis clos dans son palais, à Rabat, les délégations israélienne et américaine ont signé six accords de coopération avec le Maroc » explique Le Monde.

Comme avec les Émirats Arabes Unis il y a quelques mois, la coopération s’annonce fructueuse puisque Israël est à la pointe technologique dans les domaines de la sécurité, la gestion des ressources ou l’agriculture. Même si dans un premier temps, ce sont surtout les fruits touristiques qui ont été vantés avec l’objectif de 200 000 touristes israéliens se rendant au Maroc chaque année grâce à la nouvelle connexion directe.

Parrain politique de ces accords, les États-Unis ont payé politiquement et financièrement le prix fort. Un mémorandum pour une aide de trois milliards de dollars d’investissements au Maroc et en Afrique subsaharienne ainsi que la reconnaissance par Washington de l’autorité du Maroc sur le Sahara Occidental avec l’ouverture d’un consulat américain dans cette région contestée.