Le téléphone portable à laisser à l’entrée du restaurant
Antonio Lella, propriétaire du restaurant de Vérone Al Condominio, qui se traduit par « Chez l’Immeuble », a lancé une idée qui semble rencontrer du succès. Pour inciter les clients de son restaurant à ne pas utiliser leur téléphone portable durant le repas, il les invite à le laisser dans un casier fermé. Rien d’obligatoire… mais celles et ceux qui s’y plient sont récompensés.
Le restaurant va en effet offrir une bouteille de vin aux clients qui jouent le jeu. « La technologie est en train de devenir un problème », assure le restaurateur interrogé par The Guardian sur son idée. « Pour beaucoup de personnes, c’est comme une drogue ». Une critique plus que paradoxale quand on sait que l’alcool est une des pires drogues en circulation, et qu’il est totalement légal.
Le restaurant va en effet offrir une bouteille de vin aux clients qui jouent le jeu. « La technologie est en train de devenir un problème », assure le restaurateur interrogé par The Guardian sur son idée. « Pour beaucoup de personnes, c’est comme une drogue ». Une critique plus que paradoxale quand on sait que l’alcool est une des pires drogues en circulation, et qu’il est totalement légal.
Un succès sans surprise
Offrir du vin en échange du non-usage du téléphone portable… la formule a rencontré le succès escompté. Antonio Lella assure que 90% des clients optent pour la bouteille gratuite… ce qui n’est pas étonnant vu le prix des bouteilles de vin au restaurant. Economiser plusieurs dizaines d’euros sur l’addition, qui dirait non ?
Néanmoins, la question se pose de l’incitation à la consommation de vin, et donc d’alcool, alors que ce dernier est responsable de la mort de 48 personnes par jour, environ 17.000 par an, sur le seul territoire italien. En 2018, un rapport estimait même à 435.000 le nombre de décès en dix ans qu’il était possible d’imputer à l’alcool en Italie.
Néanmoins, la question se pose de l’incitation à la consommation de vin, et donc d’alcool, alors que ce dernier est responsable de la mort de 48 personnes par jour, environ 17.000 par an, sur le seul territoire italien. En 2018, un rapport estimait même à 435.000 le nombre de décès en dix ans qu’il était possible d’imputer à l’alcool en Italie.