Plus questions de sanctions douanières ou de bras de fer, Joe Biden a accentué le changement de ton en direction de l’Union européenne. A l’occasion d’une rencontre des vingt-sept Etats membres à laquelle il était convié, le président américain a pris la parole durant un quart d’heure. « Et les valeurs communes que partagent l'Europe et les États-Unis ont été le fil conducteur des propos de Joe Biden. C'est parce que l'UE et les États-Unis sont des démocraties libérales soucieuses de la dignité humaine et de la liberté d'expression qu'ils pourront être « partenaires » sur des dossiers clés tels que la lutte contre le Covid, le climat, l'économie ou encore la sécurité, a-t-il indiqué. Le président a pris soin d'ajouter qu'il était prêt à coopérer sur l'économie et le commerce, rappelant la trêve de quatre mois proposée dans le conflit opposant Airbus et Boeing. Pour ce qui est des vaccins qui font tant défaut à l'UE, les Européens devront toutefois attendre. Biden veut désormais voir 200 millions d'Américains vaccinés d'ici la fin avril. Il a expliqué aux Vingt-Sept que sa mission était avant tout de vacciner la population américaine et a souligné qu'il avait versé 4 milliards de dollars pour le programme Covax » résume Le Figaro .
Pour les grandes crises internationales c’est aussi une nouvelle page que le président américain a voulu ouvrir. Dans le communiqué qui a suivi cette rencontre virtuelle avec l’UE, la Maison Blanche a souligné la position de Biden sur « la nécessité d’un engagement continu entre les Etats-Unis et l’UE sur la Turquie, le Caucase du Sud, l’Europe de l’Est et les Blakans occidentaux ». Mais c’est ce même appel à la collaboration concernant la Chine que Joe Biden a conclu. Dans une actualité forte de bras de fer entre l’Europe et Pékin, avec des sanctions annoncées de part et d’autre, ce positionnement a d’autant plus de sens.
Pour les grandes crises internationales c’est aussi une nouvelle page que le président américain a voulu ouvrir. Dans le communiqué qui a suivi cette rencontre virtuelle avec l’UE, la Maison Blanche a souligné la position de Biden sur « la nécessité d’un engagement continu entre les Etats-Unis et l’UE sur la Turquie, le Caucase du Sud, l’Europe de l’Est et les Blakans occidentaux ». Mais c’est ce même appel à la collaboration concernant la Chine que Joe Biden a conclu. Dans une actualité forte de bras de fer entre l’Europe et Pékin, avec des sanctions annoncées de part et d’autre, ce positionnement a d’autant plus de sens.