Si les consommateurs qui voyagent régulièrement attendent avec impatience que les frais mobiles d’itinérance disparaissent, les opérateurs trainent les pieds. De nombreux obstacles se sont présentés devant les instances européennes qui bataillent pour imposer cette mesure. « Il ne suffit pas de claquer des doigts pour les supprimer et pour que tout le monde y trouve son compte. Les opérateurs mobiles mais aussi les États membres craignent énormément les effets de bords. S’il n’y a plus de frais de roaming, qu’est-ce qui empêcherait en effet les Allemands de prendre un forfait 50 Go chez Free et oublier leurs opérateurs locaux ? » résume très justement Le Journal du Geek.
Parce qu’en matière de téléphonie, où les prix sont fixés sur la concurrence, l’arrivée de dizaines de nouveaux acteurs pourrait entrainer des conséquences pour beaucoup de champions nationaux. Face à la force d’inertie des opérateurs et des Etats membres, l’executif européen cherche à arrondir les angles en rassurant les opérateurs. « Bien consciente que tous les opérateurs mobiles européens ne pourront pas proposer des frais de roaming, la Commission va mettre en place un système de dérogation pour permettre aux opérateurs les plus fragiles d’échapper à la fin des frais d’itinérance. Ils devront toutefois se signaler (et le justifier) avant le 15 juin 2017 » explique le site internet.
De la même manière, la Commission s’est voulue rassurante en affirmant qu’il existera des outils pour sanctionner les abus et les empêcher. Dans un communiqué, l’institution explique qu’une période d’alerte pourra être mis en place par les opérateurs qui pourront exiger de leur client de démontrer qu’il n’est pas en train d’abuser du système. « En d’autres termes, si votre opérateur pense que vous abusez du roaming, il vous préviendra et vous aurez deux semaines pour prouver le contraire ou arrêter de regarder des vidéos en 4K en streaming. Cette période d’alerte de deux semaines sera par ailleurs suivie d’une période d’observation de quatre mois » commente Le Journal du Geek.
Parce qu’en matière de téléphonie, où les prix sont fixés sur la concurrence, l’arrivée de dizaines de nouveaux acteurs pourrait entrainer des conséquences pour beaucoup de champions nationaux. Face à la force d’inertie des opérateurs et des Etats membres, l’executif européen cherche à arrondir les angles en rassurant les opérateurs. « Bien consciente que tous les opérateurs mobiles européens ne pourront pas proposer des frais de roaming, la Commission va mettre en place un système de dérogation pour permettre aux opérateurs les plus fragiles d’échapper à la fin des frais d’itinérance. Ils devront toutefois se signaler (et le justifier) avant le 15 juin 2017 » explique le site internet.
De la même manière, la Commission s’est voulue rassurante en affirmant qu’il existera des outils pour sanctionner les abus et les empêcher. Dans un communiqué, l’institution explique qu’une période d’alerte pourra être mis en place par les opérateurs qui pourront exiger de leur client de démontrer qu’il n’est pas en train d’abuser du système. « En d’autres termes, si votre opérateur pense que vous abusez du roaming, il vous préviendra et vous aurez deux semaines pour prouver le contraire ou arrêter de regarder des vidéos en 4K en streaming. Cette période d’alerte de deux semaines sera par ailleurs suivie d’une période d’observation de quatre mois » commente Le Journal du Geek.