Alors que les pays de l'hémisphère Nord constituent le principal marché pour les artistes et acteurs culturels du Sud, l'accès à ces destinations est de plus en plus difficile dans le climat sécuritaire mondial actuel.
Ce nouvel environnement remet en question la capacité des Parties à la Convention de 2005 pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles à mettre en oeuvre des dispositions clés, tel que l'article 14 qui appelle les Parties à « soutenir le travail créatif et faciliter, dans la mesure du possible, la mobilité des artistes des pays en développement » ainsi que l'article 16 visant à faciliter « les échanges culturels avec les pays en développement en accordant un traitement préférentiel à leurs artistes et praticiens de la culture, ainsi qu'à leurs biens et services culturels »
Ce nouvel environnement remet en question la capacité des Parties à la Convention de 2005 pour la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles à mettre en oeuvre des dispositions clés, tel que l'article 14 qui appelle les Parties à « soutenir le travail créatif et faciliter, dans la mesure du possible, la mobilité des artistes des pays en développement » ainsi que l'article 16 visant à faciliter « les échanges culturels avec les pays en développement en accordant un traitement préférentiel à leurs artistes et praticiens de la culture, ainsi qu'à leurs biens et services culturels »
Une mobilité déséquilibrée
Selon l'édition 2018 du Rapport mondial de l'UNESCO « Re|penser les politiques culturelles », qui évalue comment les pays du monde qui ont ratifié la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles mettent en oeuvre des politiques de soutien aux secteurs créatifs, il existe une inégalité mondiale persistante en termes de liberté de circulation entre le Nord et le Sud.
Une analyse des données générées par l'indice de restriction des visas Henley & Partners cité dans le rapport montre que le nombre moyen de pays auxquels les détenteurs de passeports du Nord peuvent accéder sans visa est de 156 en 2017, 156 en 2016 et 153 en 2015. En comparaison, le nombre de pays accessibles sans visa aux détenteurs de passeports du Sud était de 75 en 2017, 72 en 2016 et 70 en 2015. Ces données illustrent l'écart considérable dans l'accès à la liberté de circulation entre les citoyens du Nord et du Sud. Par exemple, un détenteur d'un passeport allemand peut visiter 176 pays sans visa, tandis qu'un détenteur d'un passeport afghan peut voyager librement dans seulement 24 pays.
Une analyse des données générées par l'indice de restriction des visas Henley & Partners cité dans le rapport montre que le nombre moyen de pays auxquels les détenteurs de passeports du Nord peuvent accéder sans visa est de 156 en 2017, 156 en 2016 et 153 en 2015. En comparaison, le nombre de pays accessibles sans visa aux détenteurs de passeports du Sud était de 75 en 2017, 72 en 2016 et 70 en 2015. Ces données illustrent l'écart considérable dans l'accès à la liberté de circulation entre les citoyens du Nord et du Sud. Par exemple, un détenteur d'un passeport allemand peut visiter 176 pays sans visa, tandis qu'un détenteur d'un passeport afghan peut voyager librement dans seulement 24 pays.