L’eau est un des grands enjeux écologiques de demain. Certaines marques de mode et de beauté, sachant également que c’est bénéfique pour leurs images, se lancent dans la bataille pour sa préservation. Pour ce faire, de plus en plus de produits innovants sont mis au point. Ainsi, le berlinois Cyrill Gutsch, le fondateur de la société Parley For The Oceans a eu l’idée de récupérer le plastique trouvé sur les plages, ou rejeté par la mer pour en faire des fibres textiles. Sous son impulsion, et avec le soutien du chanteur Pharrell Williams, des jeans fabriqués à partir de plastique recyclé ont été créés par la marque G-Star. Adidas, l’équipementier sportif allemand a quant à lui, signé un partenariat avec Parley For The Oceans. De cette collaboration, des baskets en fibres de plastique recyclé verront bientôt le jour. On peut aussi citer Kenzo et son T-Shirt à message No fish, No nothing qui a créé le buzz l’année dernière. Kenzo s’est d’ailleurs associé avec la Blue Marine Foundation pour continuer son combat.
L’idée est de sauver les océans. « Les prévisions les plus optimistes signent la fin de la pêche pour 2048 et la disparition des coraux pour 2025 (…) il n’y a plus une minute à perdre », explique Cyrill Gutschà M Le Magazine du Monde. Une urgence que certaines marques ont enfin comprise. Si la problématique est avant tout écologique, elle leur apporte également une caution morale, notamment dans le contexte de la conférence sur le climat des Nations Unies, la COP21, qui se déroulera à Paris en novembre et décembre. « Aujourd’hui, les marques ont beaucoup plus d’impact sur la société que les hommes politiques qui n’arrivent pas à imposer les mesures nécessaires », poursuit Cyrill Gutsch dans les pages de M. Autre initiative, celle du designer Ora-Ïto : il va « aménager » l’île de Ratonneau au large de Marseille pour en faire une zone écologique. Ce projet a d’ailleurs reçu le soutien de Parley For The Oceans.
Pour ne pas que l’eau devienne une denrée rare, les initiatives se multiplient. Certaines marques comme le géant suédois de l’habillement H&M se refont une virginité. Avec la WWF, l'organisation mondiale de protection de la nature, H&M a établi un programme afin d’économiser l’eau dans le processus de fabrication des vêtements : « on investit dans la recherche pour remplacer l’eau par de nouveaux procédés sans impact sur l’environnement », explique à M, Henrik Lampa, le directeur du développement durable chez H&M. Le secteur de la beauté et de la cosmétique n’est pas en reste : chez l’Oréal, chez Biotherme qui fait également partie du groupe, chez Clarins, les ingénieurs planchent sur des procédés permettant de limiter la consommation d’eau dans la fabrication des produits, ou à l’usage, en nécessitant moins d’eau, en se rinçant plus rapidement. « Soigner l’eau, c’est une approche en communication favorable à la marque », explique à M, la directrice de recherche au CNRS, Graciela Schneier-Madanes. Certes, mais c’est aussi bon pour la planète, donc on valide.
L’idée est de sauver les océans. « Les prévisions les plus optimistes signent la fin de la pêche pour 2048 et la disparition des coraux pour 2025 (…) il n’y a plus une minute à perdre », explique Cyrill Gutschà M Le Magazine du Monde. Une urgence que certaines marques ont enfin comprise. Si la problématique est avant tout écologique, elle leur apporte également une caution morale, notamment dans le contexte de la conférence sur le climat des Nations Unies, la COP21, qui se déroulera à Paris en novembre et décembre. « Aujourd’hui, les marques ont beaucoup plus d’impact sur la société que les hommes politiques qui n’arrivent pas à imposer les mesures nécessaires », poursuit Cyrill Gutsch dans les pages de M. Autre initiative, celle du designer Ora-Ïto : il va « aménager » l’île de Ratonneau au large de Marseille pour en faire une zone écologique. Ce projet a d’ailleurs reçu le soutien de Parley For The Oceans.
Pour ne pas que l’eau devienne une denrée rare, les initiatives se multiplient. Certaines marques comme le géant suédois de l’habillement H&M se refont une virginité. Avec la WWF, l'organisation mondiale de protection de la nature, H&M a établi un programme afin d’économiser l’eau dans le processus de fabrication des vêtements : « on investit dans la recherche pour remplacer l’eau par de nouveaux procédés sans impact sur l’environnement », explique à M, Henrik Lampa, le directeur du développement durable chez H&M. Le secteur de la beauté et de la cosmétique n’est pas en reste : chez l’Oréal, chez Biotherme qui fait également partie du groupe, chez Clarins, les ingénieurs planchent sur des procédés permettant de limiter la consommation d’eau dans la fabrication des produits, ou à l’usage, en nécessitant moins d’eau, en se rinçant plus rapidement. « Soigner l’eau, c’est une approche en communication favorable à la marque », explique à M, la directrice de recherche au CNRS, Graciela Schneier-Madanes. Certes, mais c’est aussi bon pour la planète, donc on valide.