Seulement un ménage sur cinq a sur-épargné durant la crise sanitaire
Pixabay/MichaelM
Confinements, restrictions de déplacement, fermeture des magasins… durant la pandémie et du fait des mesures prises par les divers pays pour contrôler la propagation du virus Sars-CoV-2 et ses variants, les ménages ont moins dépensé. De quoi créer une sur-épargne chiffrée pour la France à 180 milliards d’euros fin 2021. Mais en réalité, bien moins de la moitié des ménages ont effectivement augmenté leur tendance à épargner.
Selon les données de la BCE publiées lundi 1er août 2022, la sur-épargne Covid ne concerne que 20% des ménages européens. La grande majorité d’entre eux, 64%, n’a pas changé ses habitudes d’épargne durant la crise sanitaire, et 16% des ménages aurait même entamé son stock d’épargne sur la période. La possibilité de mobiliser l’épargne pour soutenir la croissance semble donc moins évidente que ce qui était prévu.
Selon les données de la BCE publiées lundi 1er août 2022, la sur-épargne Covid ne concerne que 20% des ménages européens. La grande majorité d’entre eux, 64%, n’a pas changé ses habitudes d’épargne durant la crise sanitaire, et 16% des ménages aurait même entamé son stock d’épargne sur la période. La possibilité de mobiliser l’épargne pour soutenir la croissance semble donc moins évidente que ce qui était prévu.
Une épargne insuffisante face à l’inflation ?
Selon la BCE, de fait, cette épargne pourrait se révéler insuffisante pour « protéger la reprise en cours de la consommation contre l'impact négatif de la récente flambée des prix de l'énergie ». L’augmentation du coût de la vie, l’inflation ayant dépassé 6% en France en juillet 2022 sur un an et frôlant les 10% dans plusieurs pays européens, mine la reprise et contraint même les ménages à puiser dans leur stock d’épargne.
Les ménages réduisent de fait leurs dépenses pour répondre à la hausse des prix, afin de limiter l’impact sur leur épargne. Une mauvaise nouvelle pour les économies avancées comme la France où la consommation est le premier moteur de croissance.
Les ménages réduisent de fait leurs dépenses pour répondre à la hausse des prix, afin de limiter l’impact sur leur épargne. Une mauvaise nouvelle pour les économies avancées comme la France où la consommation est le premier moteur de croissance.