Un employé idéal
Avez-vous déjà rêvé d’utiliser un homme robot (ou une femme robot selon la préférence) qui ne rechigne pas pour accomplir des tâches rébarbatives qui vous polluent votre quotidien ? Ces humanoïdes aujourd’hui bien réels, sont corvéables à merci. Dès lors, les petites capsules rampantes, qui font office de robot-aspirateur et dont le succès commercial ne fait que débuter, seront bientôt balayées par des appareils à l’apparence humaine. Au-delà des tâches répétitives, ces robots peuvent également servir dans un rôle social tout à fait inattendu.
Ainsi, l’homme robot a fait son apparition dans les bars à thèmes où des robots-barmen ont pris la place de véritables hommes. Il ne s’agit pas d’une économie de personnel, mais plutôt d’une différenciation par rapport à une concurrence féroce. Vêtu d’un nœud papillon, le robot-barman cuisine, fait des cocktails, entame une conversation et surprend de manière originale les clients. Le premier du genre a été réalisé avec des pièces usagées de robots industriels Kuka. C’est une première dans les secondes vies des pièces industrielles. Les concurrents de Kuka, comme ABB et Fanuc ont mis en place depuis très longtemps des mesures de recyclages de leurs produits usagés. La réutilisation dans le monde récréatif reste incontestablement l’action la plus originale du recyclage de pièces industrielles.
Dans un autre registre, les robots ALIZ-E et ASK (Autism Solution for Kids) NAO commercialisé par la Société Aldebaran est utilisé auprès d’enfants autistes pour faire évoluer leur mode de communication et acquérir un certain niveau d’indépendance. Le robot humanoïde peut aussi servir des personnes âgées dans leur quotidien. Des équipes de recherches du Centre de recherches hollandais pour la vie et la maison connectées sont en train de mettre au point le robot-compagnon dans le cadre d’un projet européen. Ces robots seront entièrement paramétrables et donc personnalisables selon les particularités de la personne dépendante. L’humanoïde de compagnie est une application du robot NAO auxquels les ingénieurs n’avaient pas pensé au début.
Ainsi, l’homme robot a fait son apparition dans les bars à thèmes où des robots-barmen ont pris la place de véritables hommes. Il ne s’agit pas d’une économie de personnel, mais plutôt d’une différenciation par rapport à une concurrence féroce. Vêtu d’un nœud papillon, le robot-barman cuisine, fait des cocktails, entame une conversation et surprend de manière originale les clients. Le premier du genre a été réalisé avec des pièces usagées de robots industriels Kuka. C’est une première dans les secondes vies des pièces industrielles. Les concurrents de Kuka, comme ABB et Fanuc ont mis en place depuis très longtemps des mesures de recyclages de leurs produits usagés. La réutilisation dans le monde récréatif reste incontestablement l’action la plus originale du recyclage de pièces industrielles.
Dans un autre registre, les robots ALIZ-E et ASK (Autism Solution for Kids) NAO commercialisé par la Société Aldebaran est utilisé auprès d’enfants autistes pour faire évoluer leur mode de communication et acquérir un certain niveau d’indépendance. Le robot humanoïde peut aussi servir des personnes âgées dans leur quotidien. Des équipes de recherches du Centre de recherches hollandais pour la vie et la maison connectées sont en train de mettre au point le robot-compagnon dans le cadre d’un projet européen. Ces robots seront entièrement paramétrables et donc personnalisables selon les particularités de la personne dépendante. L’humanoïde de compagnie est une application du robot NAO auxquels les ingénieurs n’avaient pas pensé au début.
D.R. Reuters
Facilitateur d’émotions
L’humanoïde d’aujourd’hui sait aussi transmettre des émotions. C’est le cas lors de représentations théâtrales de très haut niveau. Le prestigieux théâtre des Champs-Elysées à Paris va accueillir la compagnie de Blanca Li dont la troupe est en partie composée de robots NAO. L’ensemble des danseurs et robots-danseurs déploient une énergie hors du commun. Pas un moment d’arrêt : des figures acrobatiques et stylisées à couper le souffle s’enchaînent à un rythme effréné. Le petit lapin rose emblématique du fournisseur de piles Duracell semble bien dépassé et sortir d’un autre temps.
Cette prouesse à la fois physique et technique se cache dans le corps de ces petits robots. Un spectacle de plus d’une heure ne pourrait avoir lieu sans une alimentation saine. Les ressources énergétiques ne sortent pas d’un film de science-fiction mais de batteries spécifiques de très haute technologie développées pour une utilisation intensive. La Société française Forsee Power Solutions commercialise des systèmes intégrés sur-mesure adaptables à ce type de situations extrêmes. Laurent Achard, le Responsable commercial Europe de Forsee Power Solutions explique : « Forsee Power s’est beaucoup investi pour développer des batteries pour robots, et le résultat pour ce marché de niche est prometteur aussi bien pour les utilisations professionnelles que domestiques des robots. Avec notre maîtrise de l’intégration qui comprend le design et le pilotage de la source d’énergie, les batteries peuvent se loger dans des volumes contraints, tout en restituant une puissance adaptée aux mouvements proches d’un geste naturel ». Alors sommes-nous à l’aube d’une révolution où l’artificiel se confond au naturel, et aussi à l’expression des sentiments ? Les rêves fous des inventeurs de créatures robotiques pourraient donc se réaliser.
Cette prouesse à la fois physique et technique se cache dans le corps de ces petits robots. Un spectacle de plus d’une heure ne pourrait avoir lieu sans une alimentation saine. Les ressources énergétiques ne sortent pas d’un film de science-fiction mais de batteries spécifiques de très haute technologie développées pour une utilisation intensive. La Société française Forsee Power Solutions commercialise des systèmes intégrés sur-mesure adaptables à ce type de situations extrêmes. Laurent Achard, le Responsable commercial Europe de Forsee Power Solutions explique : « Forsee Power s’est beaucoup investi pour développer des batteries pour robots, et le résultat pour ce marché de niche est prometteur aussi bien pour les utilisations professionnelles que domestiques des robots. Avec notre maîtrise de l’intégration qui comprend le design et le pilotage de la source d’énergie, les batteries peuvent se loger dans des volumes contraints, tout en restituant une puissance adaptée aux mouvements proches d’un geste naturel ». Alors sommes-nous à l’aube d’une révolution où l’artificiel se confond au naturel, et aussi à l’expression des sentiments ? Les rêves fous des inventeurs de créatures robotiques pourraient donc se réaliser.
Humanoïde, mon ami
On attendait sans doute les premiers humanoïdes dans le monde militaire et les environnements hostiles où ils devraient également rapidement trouver un usage. Certes il leur manque tout de même la forme physique, au sens morphologique comme au sens métabolique. Mais ces aspects connaissent aussi des évolutions spectaculaires, comme en atteste la Société Sud-Coréenne Robotis, qui a mis au point le robot DARwIn-OP (Dynamic Anthropomorphic Robot with Intelligence–Open Platform). Capable de monter sur une échelle, shooter dans un ballon, et courir, il est plus petit qu’un homme et son autonomie reste limitée à 30 minutes. De son côté la DARPA américaine avance à pas de géants avec ses robots Thor et Atlas, de taille humaine et capable de sauter, courir et éviter des obstacles.
Mais c’est peut-être par les portes de l’Art, de la santé et de la domotique que les robots sont véritablement sur le point d’entrer dans nos quotidiens, grâce aux applications de la robotique moderne. Plusieurs limites techniques de taille, comme le franchissement physique d’obstacles ou l’autonomie, sont en passe de trouver leur solution. Comme l’explique Jean-Christophe Baillie, Directeur de Recherche chez Aldebaran dans un entretien au Monde : « un robot, c'est aussi compliqué qu'un avion, et sa conception fait appel à des corps de métier et des compétences très variés allant de la reconnaissance vocale au contrôle des moteurs ». Le croisement des disciplines comme par exemple l’anthropologie ou l’intelligence artificielle, semble la clef du succès pour démocratiser les utilisations variées du robot humanoïde, qui devra nécessairement trouver sa place dans un environnement créé par et pour des humains.
Mais c’est peut-être par les portes de l’Art, de la santé et de la domotique que les robots sont véritablement sur le point d’entrer dans nos quotidiens, grâce aux applications de la robotique moderne. Plusieurs limites techniques de taille, comme le franchissement physique d’obstacles ou l’autonomie, sont en passe de trouver leur solution. Comme l’explique Jean-Christophe Baillie, Directeur de Recherche chez Aldebaran dans un entretien au Monde : « un robot, c'est aussi compliqué qu'un avion, et sa conception fait appel à des corps de métier et des compétences très variés allant de la reconnaissance vocale au contrôle des moteurs ». Le croisement des disciplines comme par exemple l’anthropologie ou l’intelligence artificielle, semble la clef du succès pour démocratiser les utilisations variées du robot humanoïde, qui devra nécessairement trouver sa place dans un environnement créé par et pour des humains.