Un rendez-vous palpitant
Rappelons que cette compétition de football à l’échelle du continent africain est un rendez-vous majeur qui est organisé par la Confédération africaine de football (CAF) et se tient tous les deux ans (les années impaires afin d’éviter qu’elle ne se trouve au même moment que la coupe du monde). La CAF a été confrontée à quelques difficultés d’attribution ces dernières années, la satisfaction des critères sportifs, réglementaires, commerciaux, économiques, sociaux, financiers et sécuritaires n’étant pas toujours au rendez-vous. L’Égypte aura très certainement à cœur cette année les questions sécuritaires dans un contexte régional en tension et compte tenu de la violence de certains de ses supporters. Nathalie Rabe, directrice de la communication de la CAF, a assuré lors d’une inspection en février : « On est confiant, on sait que tous les stades vont être équipés de [salles] de contrôle ».
En 2017, la CAN se tenait au Gabon. L’équipe du Cameroun avait, pour la cinquième fois de son histoire remporté la Coupe à Libreville. Les Camerounais battaient les Égyptiens 2-1, au terme d’un match fort en suspens. 2019 a donc un parfum de revanche pour les Égyptiens.
Une première édition avec 24 équipes.
Cette nouvelle mouture vient remplacer le traditionnel format de la compétition. Lors son élection, à la surprise générale, à la tête de la CAF, en mars 2017, Ahmad Ahmad s’était engagé à réformer le football continental ce qui fut fait sans faiblesse.
Sans cet élargissement de 16 à 24 équipes, les équipes du Bénin, du Burundi, du Cameroun, du Kenya, de Madagascar, de la Namibie, de la RD du Congo et de la Tanzanie n’auraient peut-être pas décroché leur qualification. Mais elles arrivent dans la compétition avec mérite.
Les forces en présence
Hormis l’élimination du Burkina Faso et du Gabon qui n’est pas dans l’ordre des choses, toutes les grandes équipes du Continent sont en présence. Les Camerounais, face aux Comoriens ont su rappeler à leurs adversaires qu’ils étaient les champions d’Afrique en titre en l’emportant 3-0 lors des qualifications.
Le tirage au sort a achevé de mettre en scène les confrontations à venir. Les matchs débutent le 21 juin par un Égypte - Zimbabwe, on retiendra notamment un Algérie - Sénégal et un Maroc - Côte d’Ivoire qui promettent du spectacle. L’assistance vidéo pour l’arbitrage sera utilisée, mais seulement à partir des quarts de finale.
Un rendez-vous passionnant à ne pas manquer !
Il reste néanmoins qu’à deux mois du lancement de la compétition, des incertitudes demeurent. L’Égypte sera-t-elle vraiment prête à recevoir les épreuves dans de bonnes conditions ? Des divergences publiques existent entre la CAF et le comité d’organisation et l’inquiétude porte, entre autres, sur la qualité des stades et des terrains. Les enjeux pour l’Égypte ne sont donc pas que sportifs. La capacité du pays à organiser un rassemblement de cette ampleur, dans de bonnes conditions de sécurité et d’accueil des supporters comme des participants, est également une question d’image avec de fortes répercussions sur le tourisme et l’économie du pays.
Rappelons que cette compétition de football à l’échelle du continent africain est un rendez-vous majeur qui est organisé par la Confédération africaine de football (CAF) et se tient tous les deux ans (les années impaires afin d’éviter qu’elle ne se trouve au même moment que la coupe du monde). La CAF a été confrontée à quelques difficultés d’attribution ces dernières années, la satisfaction des critères sportifs, réglementaires, commerciaux, économiques, sociaux, financiers et sécuritaires n’étant pas toujours au rendez-vous. L’Égypte aura très certainement à cœur cette année les questions sécuritaires dans un contexte régional en tension et compte tenu de la violence de certains de ses supporters. Nathalie Rabe, directrice de la communication de la CAF, a assuré lors d’une inspection en février : « On est confiant, on sait que tous les stades vont être équipés de [salles] de contrôle ».
En 2017, la CAN se tenait au Gabon. L’équipe du Cameroun avait, pour la cinquième fois de son histoire remporté la Coupe à Libreville. Les Camerounais battaient les Égyptiens 2-1, au terme d’un match fort en suspens. 2019 a donc un parfum de revanche pour les Égyptiens.
Une première édition avec 24 équipes.
Cette nouvelle mouture vient remplacer le traditionnel format de la compétition. Lors son élection, à la surprise générale, à la tête de la CAF, en mars 2017, Ahmad Ahmad s’était engagé à réformer le football continental ce qui fut fait sans faiblesse.
Sans cet élargissement de 16 à 24 équipes, les équipes du Bénin, du Burundi, du Cameroun, du Kenya, de Madagascar, de la Namibie, de la RD du Congo et de la Tanzanie n’auraient peut-être pas décroché leur qualification. Mais elles arrivent dans la compétition avec mérite.
Les forces en présence
Hormis l’élimination du Burkina Faso et du Gabon qui n’est pas dans l’ordre des choses, toutes les grandes équipes du Continent sont en présence. Les Camerounais, face aux Comoriens ont su rappeler à leurs adversaires qu’ils étaient les champions d’Afrique en titre en l’emportant 3-0 lors des qualifications.
Le tirage au sort a achevé de mettre en scène les confrontations à venir. Les matchs débutent le 21 juin par un Égypte - Zimbabwe, on retiendra notamment un Algérie - Sénégal et un Maroc - Côte d’Ivoire qui promettent du spectacle. L’assistance vidéo pour l’arbitrage sera utilisée, mais seulement à partir des quarts de finale.
Un rendez-vous passionnant à ne pas manquer !
Il reste néanmoins qu’à deux mois du lancement de la compétition, des incertitudes demeurent. L’Égypte sera-t-elle vraiment prête à recevoir les épreuves dans de bonnes conditions ? Des divergences publiques existent entre la CAF et le comité d’organisation et l’inquiétude porte, entre autres, sur la qualité des stades et des terrains. Les enjeux pour l’Égypte ne sont donc pas que sportifs. La capacité du pays à organiser un rassemblement de cette ampleur, dans de bonnes conditions de sécurité et d’accueil des supporters comme des participants, est également une question d’image avec de fortes répercussions sur le tourisme et l’économie du pays.