La CGT Pétrole veut faire pression en agissant sur les raffineries
Au lendemain de l’annonce, de la part de l’intersyndicale, de la première date de mobilisation contre la réforme des retraites, la CGT Pétrole a lancé son appel à la grève. La branche veut mobiliser les salariés au sein des raffineries en France, et ce dès le 19 janvier 2023. Deux autres journées d’action sont d’ores-et-déjà prévues, le 26 janvier et le 6 février 2023, laissant entendre que le conflit social sera de longue durée.
Mais dans le cadre des raffineries, la problématique risque de toucher toute la France. Le syndicat demande un ralentissement de la production ainsi qu’une baisse des volumes qui sortent des établissements. Et, le si nécessaire, « l’arrêt des installations de raffinage ». Une situation qu’ont déjà vécue les Français à l’automne 2022.
Mais dans le cadre des raffineries, la problématique risque de toucher toute la France. Le syndicat demande un ralentissement de la production ainsi qu’une baisse des volumes qui sortent des établissements. Et, le si nécessaire, « l’arrêt des installations de raffinage ». Une situation qu’ont déjà vécue les Français à l’automne 2022.
Élisabeth Borne appelle à ne pas « pénaliser les Français »
Fin septembre et début octobre 2022, la grève dans les raffineries sur fond de revendications salariales avait conduit à des pénuries de carburant dans les stations-essence de toute la France. Avec des désagréments pour tous les Français. Et ce souvenir semble vif auprès de la Première ministre, Élisabeth Borne.
L’appel de la CGT Pétrole à la mobilisation, le 12 janvier 2023, a reçu dans la foulée une réponse du gouvernement. La Première ministre a demandé aux syndicats de ne pas « pénaliser les Français » et a appelé à leur responsabilité. Une réponse qui en dit long : le gouvernement avait peu réagi au communiqué de l’intersyndicale lui-même, publié la veille.
L’appel de la CGT Pétrole à la mobilisation, le 12 janvier 2023, a reçu dans la foulée une réponse du gouvernement. La Première ministre a demandé aux syndicats de ne pas « pénaliser les Français » et a appelé à leur responsabilité. Une réponse qui en dit long : le gouvernement avait peu réagi au communiqué de l’intersyndicale lui-même, publié la veille.