Creative Commons - Pixabay
La section santé de la CGT appelle à se mobiliser massivement. Dans son viseur les conditions de travail des personnels soignants et l’obligation vaccinale. « Le ton est ferme, du côté du syndicat : « non aux sanctions, non au permis de travail », proclame-t-il dans un tract. Dénonçant la « stigmatisation » dont les personnels de santé sont victimes, à ses yeux, la CGT Santé se redit favorable à la vaccination, mais juge que « c'est par l'information, la pédagogie, le débat que les doutes qui subsistent peuvent être levés, et non par la menace et la sanction ». L'organisation revendique la protection des « droits fondamentaux » des salariés, et considère que l'obligation va entraîner de « nouvelles discriminations » entre travailleurs. Cette mobilisation se déroule à un moment stratégique : à compter de mercredi, l'obligation vaccinale contre le Covid-19 entrera en vigueur pour les professionnels de santé. Les récalcitrants risquent de voir leur contrat suspendu. Un mois plus tard, ils devront impérativement présenter un schéma vaccinal complet. Reste à voir si le couperet tombera effectivement - un point sur lequel le gouvernement se veut intransigeant -, et combien de personnes seront concernées. À défaut de faire fléchir l'exécutif, FO Santé avait réclamé un « délai supplémentaire » mais sans succès » rapporte Le Figaro.
Après des semaines d’hésitations sur la position à adopter dans ce dossier sanitaire et les conséquences pour les travailleurs, c’est finalement la mobilisation qui est actée. A l’image de plusieurs partis d’opposition les syndicats avaient jusqu’ici affirmé qu’il fallait favoriser le vaccin par des arguments et des arguments : « L'opposition de la centrale de Montreuil à l'obligation vaccinale est connue de longue date : le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avait déclaré à plusieurs reprises qu'il valait « mieux convaincre plutôt que contraindre ». Le syndicat avertit que l'obligation vaccinale risque de provoquer de nombreuses suspensions de contrat de récalcitrants ou retardataires, accentuant la charge de travail pour les salariés vaccinés. « Si 5 ou 10% du personnel des hôpitaux s'en va, c'est une catastrophe sanitaire », s'est inquiété le patron de la CGT, début septembre, appelant l'exécutif à poursuivre le dialogue avec les salariés. »
Après des semaines d’hésitations sur la position à adopter dans ce dossier sanitaire et les conséquences pour les travailleurs, c’est finalement la mobilisation qui est actée. A l’image de plusieurs partis d’opposition les syndicats avaient jusqu’ici affirmé qu’il fallait favoriser le vaccin par des arguments et des arguments : « L'opposition de la centrale de Montreuil à l'obligation vaccinale est connue de longue date : le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avait déclaré à plusieurs reprises qu'il valait « mieux convaincre plutôt que contraindre ». Le syndicat avertit que l'obligation vaccinale risque de provoquer de nombreuses suspensions de contrat de récalcitrants ou retardataires, accentuant la charge de travail pour les salariés vaccinés. « Si 5 ou 10% du personnel des hôpitaux s'en va, c'est une catastrophe sanitaire », s'est inquiété le patron de la CGT, début septembre, appelant l'exécutif à poursuivre le dialogue avec les salariés. »