C’est une des grandes réussites du quinquennat, le gouvernement n’a de cesse de le répéter : la couverture très haut débit du territoire français avance à grand pas. Pourtant certains chiffres et la progression de ces derniers mois laissaient craindre que les objectifs ne seraient pas tenus : « L’objectif affiché du Plan France Très Haut Débit est de fournir un accès Internet en très haut débit à tous (logements, administrations et services publics, entreprises) à horizon 2022, et ceci en couvrant l’ensemble du territoire national. Il a fallu près de 4 ans pour passer de 1,7 million à 5 millions d'abonnés à très haut débit et atteindre 18% du marché, peut-on encore espérer convertir plus de 20 millions d'abonnés en 5 ans pour atteindre l'objectif ? » avance le site spécialisé Zdnet.fr.
Une remise en question de l’optimisme gouvernementale largement confirmée par la Cour des comptes. Dans son rapport sur le sujet l’institution n’y va pas par quatre chemins : trop cher et trop lent le plan du gouvernement. « Les juridictions financières évaluent à 34,9 milliards d'euros le coût total du Plan, estimé initialement à 20 milliards. "L'absence de cofinancement privé pour la construction des réseaux d'initiative publique (seulement 1 milliard des 12 milliards d'euros d'investissements engagés, pour 3 milliards attendus) nécessite un concours des collectivités territoriales d'environ 6,5 milliards jusqu'en 2022, très supérieur aux prévisions. Une impasse de financement de 12 milliards des réseaux d'initiative publique est à prévoir au-delà de cette échéance » explique la Cour des Comptes citée par Zdnet.
Sans investisseurs privés, les experts de la Cour estiment que l’objectif de 100% d’ici 2022 est intenable et ce malgré la réalisation d’une couverture de 50% cette année comme prévu.
Une remise en question de l’optimisme gouvernementale largement confirmée par la Cour des comptes. Dans son rapport sur le sujet l’institution n’y va pas par quatre chemins : trop cher et trop lent le plan du gouvernement. « Les juridictions financières évaluent à 34,9 milliards d'euros le coût total du Plan, estimé initialement à 20 milliards. "L'absence de cofinancement privé pour la construction des réseaux d'initiative publique (seulement 1 milliard des 12 milliards d'euros d'investissements engagés, pour 3 milliards attendus) nécessite un concours des collectivités territoriales d'environ 6,5 milliards jusqu'en 2022, très supérieur aux prévisions. Une impasse de financement de 12 milliards des réseaux d'initiative publique est à prévoir au-delà de cette échéance » explique la Cour des Comptes citée par Zdnet.
Sans investisseurs privés, les experts de la Cour estiment que l’objectif de 100% d’ici 2022 est intenable et ce malgré la réalisation d’une couverture de 50% cette année comme prévu.