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Mieux : la NASA expérimente une nouvelle technologie qui permettra à une capsule d'atterrir sans encombres — du moins, c'est l'espoir de l'agence — sur Mars. Le premier essai a eu lieu il y a quelques jours, non pas sur la planète rouge mais du côté d'Hawaii. La NASA a envoyé dans l'atmosphère (à 180 000 pieds, soit 54 km environ), un vaisseau prenant la forme d'une soucoupe volante, baptisée LDSD pour Low Density Supersonic Decelarator, ou encore… Keiki o ka honua, « enfant de la Terre » en hawaïen.
La navette était équipée d'un parachute spécifique de la forme d'un gros donut, dont la mission a été de décélérer la course du vaisseau jusqu'à 2,5 fois la vitesse du son. Puis, le LDSD a déployé le plus grand parachute supersonique jamais créé : 36 mètres de diamètre. Le but de ce parachute était de faire atterrir en douceur le LDSD dans l'océan.
La mission n'a été que partiellement réussie, malheureusement : le parachute ne s'est déployé que partiellement et la navette a opéré un sérieux plongeon. Cette mission, au coût de 150 millions de dollars, n'a cependant rien d'un échec : elle a permis bien au contraire de tester des systèmes qui pourraient être mis à profit sur Mars. La NASA utilise ce système de parachute depuis 1970 et les premières sondes Viking.