Le dépistage salivaire comme alternative au test PCR
La Haute Autorité de la santé a décrété jeudi 11 février 2021, dans un avis rendu public, que les campagnes de dépistage du virus du Covid-19 par le biais de tests salivaires seraient à présent autorisées « à large échelle » sur des groupes fermés, c’est-à-dire des établissements scolaires ou bien encore des Ehpad.
Le test salivaire serait donc une alternative au test PCR, en milieu scolaire notamment dans les écoles, il est plus que bienvenue puisque le test naso-pharyngé s’avère parfois douloureux et inquiétant pour les enfants, qui seront plus enclins à se faire dépister par la voie salivaire. Le test salivaire permettrait également d’accroître les campagnes de « dépistage aléatoire » instauraient par le ministère de l’Education nationale en renforcement la force de frappe. Il faut cependant noter que si la méthode de dépistage est plus douce avec le test salivaire, le délai pour obtenir des résultats reste le même que pour le test PCR.
Le test salivaire serait donc une alternative au test PCR, en milieu scolaire notamment dans les écoles, il est plus que bienvenue puisque le test naso-pharyngé s’avère parfois douloureux et inquiétant pour les enfants, qui seront plus enclins à se faire dépister par la voie salivaire. Le test salivaire permettrait également d’accroître les campagnes de « dépistage aléatoire » instauraient par le ministère de l’Education nationale en renforcement la force de frappe. Il faut cependant noter que si la méthode de dépistage est plus douce avec le test salivaire, le délai pour obtenir des résultats reste le même que pour le test PCR.
Des différences de calibrage dans l’analyse des tests
La Haute Autorité estimait déjà depuis le 22 janvier 2021, que le recours au test salivaire pour accentuer la campagne de dépistage serait une solution envisageable estimant que si la légère différence d’efficacité n’était pas un frein à son utilisation, « ce différentiel est à mettre en balance avec l’acceptabilité du prélèvement salivaire, par rapport au naso-pharyngé, par exemple chez les enfants ou dans des populations pour qui un test doit être répété régulièrement ».
Cependant, si le test salivaire a l’avantage de pouvoir être pratiqué sans intervention d’un professionnel de santé, l’affaire se complique lorsqu’il s’agit du calibrage des machines permettant l’analyse des tests. Le calibrage nécessaire à l’analyse des tests salivaires est différent de celui des tests PCR. Une petite complication technique supplémentaire qui ne freinera pas le début de la première campagne de grande ampleur qui aura lieu début mars à la fin des vacances scolaires.
Cependant, si le test salivaire a l’avantage de pouvoir être pratiqué sans intervention d’un professionnel de santé, l’affaire se complique lorsqu’il s’agit du calibrage des machines permettant l’analyse des tests. Le calibrage nécessaire à l’analyse des tests salivaires est différent de celui des tests PCR. Une petite complication technique supplémentaire qui ne freinera pas le début de la première campagne de grande ampleur qui aura lieu début mars à la fin des vacances scolaires.