Il y a maintenant plus de six ans, Dylan Roof, 21 ans, entrait dans une église protestante méthodiste de Charleston. Il tirait ensuite à soixante-dix-sept reprises sur les participants à une séance d’étude de la Bible. Neuf personnes mourraient pour cette attaque motivée par son idéologie suprématiste blanche. « Une cour d'appel fédérale a confirmé mercredi la condamnation à mort de l'Américain Dylann Roof, qui avait froidement abattu neuf paroissiens noirs d'une église de Caroline du Sud en 2015, une tuerie qui avait choqué la planète. « Aucun résumé clinique ni analyse juridique fouillée ne peut totalement rendre compte de l'atrocité de l'acte de Roof. Ses crimes le placent sous le coup de la sentence la plus sévère qu'une société juste puisse rendre », ont conclu les juges du tribunal de Richmond, dans leur arrêt rendu à l'unanimité » rapporte Le Figaro.
Le drame a choqué le monde entier et avait donné lieu à un procès particulièrement médiatisé moins de deux ans après les faits. « Le jeune extrémiste avait été condamné début 2017 à la peine de mort, sans avoir exprimé de regrets ni d'excuses. Devant la cour d'appel, ses avocats ont tenté d'obtenir l'annulation de sa peine en arguant que le juge de première instance n'aurait jamais dû accéder à la demande de l'accusé d'assurer lui-même sa défense. Mais les magistrats d'appel ont balayé cet argument. Le condamné, aujourd'hui âgé de 27 ans et détenu dans un pénitencier, ne risque pas d'être exécuté à court terme, l'administration du président Biden ayant le mois dernier imposé un moratoire sur les exécutions fédérales » contextualise le quotidien français. La dernière mise à mort sur décision de justice dans le pays a eu lieu mi-janvier et portait à 13 le nombre d’exzécution durant les six derniers mois de la la présidence de Donald Trump. Le dernier exécuté avait été condamné à mort plus de vingt ans auparavant, en 2000.
Le drame a choqué le monde entier et avait donné lieu à un procès particulièrement médiatisé moins de deux ans après les faits. « Le jeune extrémiste avait été condamné début 2017 à la peine de mort, sans avoir exprimé de regrets ni d'excuses. Devant la cour d'appel, ses avocats ont tenté d'obtenir l'annulation de sa peine en arguant que le juge de première instance n'aurait jamais dû accéder à la demande de l'accusé d'assurer lui-même sa défense. Mais les magistrats d'appel ont balayé cet argument. Le condamné, aujourd'hui âgé de 27 ans et détenu dans un pénitencier, ne risque pas d'être exécuté à court terme, l'administration du président Biden ayant le mois dernier imposé un moratoire sur les exécutions fédérales » contextualise le quotidien français. La dernière mise à mort sur décision de justice dans le pays a eu lieu mi-janvier et portait à 13 le nombre d’exzécution durant les six derniers mois de la la présidence de Donald Trump. Le dernier exécuté avait été condamné à mort plus de vingt ans auparavant, en 2000.