Croissance française : pas de récession en France en 2022
Malgré les craintes, liées en partie au fait que les États-Unis sont officiellement entrés en récession technique au deuxième trimestre 2022, la France devrait connaître une année 2022 de croissance. La Banque de France confirme, le 1er septembre 2022, ses prévisions de croissance à « au moins » 2,3% pour l’Hexagone. Une bonne nouvelle alors que l’Insee a annoncé, la veille, une croissance de 0,5% du PIB pour le deuxième trimestre 2022.
Avec ce trimestre dans le vert, la France évite la récession technique : le premier trimestre 2022 s’était clos sur une croissance négative de -0,2%, bien inférieure aux prévisions. Le gouvernement, de son côté, a maintenu dès le 30 août 2022 sa prévision de croissance officielle à 2,5% sur l’année 2022 et confirme donc être plus optimiste que la Banque de France.
Avec ce trimestre dans le vert, la France évite la récession technique : le premier trimestre 2022 s’était clos sur une croissance négative de -0,2%, bien inférieure aux prévisions. Le gouvernement, de son côté, a maintenu dès le 30 août 2022 sa prévision de croissance officielle à 2,5% sur l’année 2022 et confirme donc être plus optimiste que la Banque de France.
Un « net ralentissement » en 2023 ?
François Villeroy de Galhau, interrogé par Ouest-France, n’a néanmoins pas caché ses inquiétudes. Il juge que l’inflation est trop élevée (elle a été enregistrée à 5,8% en août 2022 après plus de 6% le mois précédent) et que les incertitudes restent nombreuses pour la fin de l’année 2022 et, surtout, 2023.
D’ailleurs, selon le gouverneur de la Banque de France, « la France devrait connaître un net ralentissement en 2023 » de sa croissance économique. Toutefois, il ne prévoit pas de récession, bien qu’il n’exclut pas d’emblée cette hypothèse. « Rien ne peut être exclu dans la période de grandes incertitudes que nous vivons. »
D’ailleurs, selon le gouverneur de la Banque de France, « la France devrait connaître un net ralentissement en 2023 » de sa croissance économique. Toutefois, il ne prévoit pas de récession, bien qu’il n’exclut pas d’emblée cette hypothèse. « Rien ne peut être exclu dans la période de grandes incertitudes que nous vivons. »