Politique
À 3,968 millions d’euros par an, la rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 en 2012 a diminué de 6,3% par rapport à l’année précédente. Une étude publiée le 5 novembre par Proxinvest montre que, tout comme l’année précédente, treize dirigeants dépassent le seuil de 4,7 millions d’euros. Pour le cabinet, cette somme qui représente 250 SMIC est le maximum socialement acceptable.
Proxinvest prend en compte le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et indemnités de départ pour établir les rémunérations totales. Le directeur du cabinet, Loïc Dessaint a jugé que « la rémunération n’est pas assez liée à la performance à long terme avant d’ajouter que près de 70% de la rémunération dépend d’éléments de court terme, dont le fixe et le variable ».
Par ailleurs, le communiqué du cabinet observe une « multiplication de formes innovantes de rémunération(bonus différé, bonus différé en actions, rémunérations synthétiques, variables pluriannuels) sur lesquelles une totale transparence sera attendue, comme sur les pratiques contestées de rémunérations indirectes. »
La nouvelle disposition du code de gouvernance AFEP/Medef prévoit que les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux soient soumises à la consultation des actionnaires. Pour Loïc Dessaint, ce système pourrait permettre une nouvelle appréciation plus « légitime » des rémunérations.
Proxinvest prend en compte le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et indemnités de départ pour établir les rémunérations totales. Le directeur du cabinet, Loïc Dessaint a jugé que « la rémunération n’est pas assez liée à la performance à long terme avant d’ajouter que près de 70% de la rémunération dépend d’éléments de court terme, dont le fixe et le variable ».
Par ailleurs, le communiqué du cabinet observe une « multiplication de formes innovantes de rémunération(bonus différé, bonus différé en actions, rémunérations synthétiques, variables pluriannuels) sur lesquelles une totale transparence sera attendue, comme sur les pratiques contestées de rémunérations indirectes. »
La nouvelle disposition du code de gouvernance AFEP/Medef prévoit que les rémunérations des dirigeants mandataires sociaux soient soumises à la consultation des actionnaires. Pour Loïc Dessaint, ce système pourrait permettre une nouvelle appréciation plus « légitime » des rémunérations.
Bernard Charlès, Carlos Ghosn, Bernard Arnault
Bernard Charlès, DG de Dassault Systèmes est le dirigeant le mieux payé de 2012 avec 14,9 millions d’euros. Sa rémunération a augmenté de 36% entre 2011 et 2012. Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, arrive deuxième avec 13,4 millions d’euros. Bernard Arnault, Christian Dior-LVMH, est en troisième position avec 9,5 millions. Ils sont suivis par Patrick Thomas de Hermès International (9,1 millions) et Jean-Bernard Lévy de Vivendi (8,8 millions).