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L’année des dix ans des manifestations pour l’alternance politique en Syrie. Le symbole est terrible pour le pays. Bachar Al Assad est annoncé réélu avec 95,1% des voix jeudi 27 mai. C’est le président de l’assemblée nationale du pays qui a annoncé ce chiffre qui n’a rien à envier aux républiques soviétiques ou autocraties africaines. « Les deux autres candidats qui se présentaient face à lui, Abdallah Salloum Abdallah et Mahmoud Mareï, ont obtenu respectivement 1,5% et 3,3% de voix. Dans un pays ravagé depuis 2011 par la guerre, 14,2 millions de personnes ont participé au scrutin, sur les 18,1 millions appelés théoriquement à voter, soit un taux de participation de 76,64% selon le président du Parlement. L'élection s'est déroulée dans les zones contrôlées par le régime, soit deux-tiers du territoire, et dans certaines ambassades syriennes à l'étranger. Il s'agit de la deuxième présidentielle en Syrie depuis le début en 2011 d'une guerre complexe ayant fait plus de 388.000 morts » rapporte Le Figaro.
Le pays n’a pas tourné la page. La situation sécuritaire est catastrophique. Un embargo international est toujours en vigueur, accentuant encore plus les déboires économiques du pays sous perfusion de l’Iran et de la Russie. Mais avec cette élection, comme en 2014, ce sont les opposants et les puissances internationales qui sont invitées à rester spectateurs des autorités qui n’ont jamais fait aucune concession en dix ans.
Pire, avec ce chiffre qui a vraisemblablement été décidé autour d’une table plutôt que suite au dépouillement des urnes, les autorités ont cherché à faire croire qu’il y avait une adhésion plus forte aujourd’hui qu’en 2014. C’est ce que rappelle Le Figaro : « En 2014, Bachar el-Assad avait obtenu plus de 88% des voix selon les résultats officiels. Les Occidentaux ont qualifié l'élection de «ni libre ni juste» et l'opposition a dénoncé une «mascarade». »
Le pays n’a pas tourné la page. La situation sécuritaire est catastrophique. Un embargo international est toujours en vigueur, accentuant encore plus les déboires économiques du pays sous perfusion de l’Iran et de la Russie. Mais avec cette élection, comme en 2014, ce sont les opposants et les puissances internationales qui sont invitées à rester spectateurs des autorités qui n’ont jamais fait aucune concession en dix ans.
Pire, avec ce chiffre qui a vraisemblablement été décidé autour d’une table plutôt que suite au dépouillement des urnes, les autorités ont cherché à faire croire qu’il y avait une adhésion plus forte aujourd’hui qu’en 2014. C’est ce que rappelle Le Figaro : « En 2014, Bachar el-Assad avait obtenu plus de 88% des voix selon les résultats officiels. Les Occidentaux ont qualifié l'élection de «ni libre ni juste» et l'opposition a dénoncé une «mascarade». »