Politique
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La préfectorale va-t-elle disparaitre ? Oui mais pas les préfets. Voilà comment on pourrait résumer la réforme de la haute fonction publique qui s’annonce. « La suppression très médiatisée de l'École nationale d’administartion (ENA) cache une réforme plus globale, par ordonnance, de la haute fonction publique, qui sera examinée, mercredi 2 juin, en Conseil des ministres. Ce projet prévoit de créer "un corps unique des Administrateurs de l'Etat". A quelques exceptions près, il va supprimer les corps de hauts fonctionnaires attachés à certaines fonctions, et notamment le corps préfectoral, ce qui fait polémique » explique franceinfo.
SI l’ENA va être remplacé dès l’année prochaine par l’Institut national de Service public (INSP), cela implique une formation initiale de tous les hauts fonctionnaires. « Ensuite, les élèves issus de l'INSP passeront par un nouveau corps d'administrateurs d'Etat indifférencié. L'idée est de "faire disparaître la logique de corps pour une logique de métier, sauf pour la Cour des comptes et le Conseil d'Etat, corps juridictionnels", explique le ministère de la Transformation et de la fonction publiques qui présente le projet. En conséquence, les autres corps, en particulier celui des préfets, disparaîtront et seront adaptés selon les métiers. Néanmoins, la fonction de préfet est maintenue. Concrètement, donc, la réforme préserve la fonction. Il y aura toujours des hauts fonctionnaires, recrutés dans un vivier plus large, faisant office de représentants de l'Etat dans les départements. Mais le corps préfectoral (environ 250 membres pour quelque 130 postes) va s'éteindre » continue la chaine d’info publique.
Avec cette réforme, l’exécutif veut faire disparaitre la logique des grands corps. Ces affectations qui mettent une carrière entière sur des rails avec des postes, des réseaux et des reconversions qui varient grandement selon les cas. Mais depuis ces annonces, le gouvernement s’attèle à rassurer les Préfets du fait que leur fonction ne va pas être supprimée. Un argument qui ne porte pas tandis que les prises de positions publiques de personnalités issues de la préfectorale se multiplient.
SI l’ENA va être remplacé dès l’année prochaine par l’Institut national de Service public (INSP), cela implique une formation initiale de tous les hauts fonctionnaires. « Ensuite, les élèves issus de l'INSP passeront par un nouveau corps d'administrateurs d'Etat indifférencié. L'idée est de "faire disparaître la logique de corps pour une logique de métier, sauf pour la Cour des comptes et le Conseil d'Etat, corps juridictionnels", explique le ministère de la Transformation et de la fonction publiques qui présente le projet. En conséquence, les autres corps, en particulier celui des préfets, disparaîtront et seront adaptés selon les métiers. Néanmoins, la fonction de préfet est maintenue. Concrètement, donc, la réforme préserve la fonction. Il y aura toujours des hauts fonctionnaires, recrutés dans un vivier plus large, faisant office de représentants de l'Etat dans les départements. Mais le corps préfectoral (environ 250 membres pour quelque 130 postes) va s'éteindre » continue la chaine d’info publique.
Avec cette réforme, l’exécutif veut faire disparaitre la logique des grands corps. Ces affectations qui mettent une carrière entière sur des rails avec des postes, des réseaux et des reconversions qui varient grandement selon les cas. Mais depuis ces annonces, le gouvernement s’attèle à rassurer les Préfets du fait que leur fonction ne va pas être supprimée. Un argument qui ne porte pas tandis que les prises de positions publiques de personnalités issues de la préfectorale se multiplient.