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Lancement d’un plan cancer de 1,7 milliard d’euros sur cinq ans



Journaliste pour VA Press. En savoir plus sur cet auteur




4 Février 2021

L’an dernier 157 000 personnes sont mortes du cancer et 382 000 nouveaux cas ont été en registrés tandis que 3,8 millions de personnes vivaient avec. Des chiffres impressionnants qui ont encouragé la Commission européenne (4 milliards d’euros) et la France (1,74 milliard d’euros) à annoncer le financement d’un plan anti-cancer.


Creative Commons - Pixabay
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Covid-19 ou non, le cancer reste la maladie mortelle pas excellence. La Commission européenne vient d’annoncer le lancement d’un plan de lutte contre ces maladies qui tuent par centaines de milliers chaque année. « En lançant son plan de lutte contre le cancer mercredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a rappelé une réalité occultée par la crise sanitaire : en 2020, pendant que le monde ne parlait que de Covid, 2,7 millions de patients se sont vus diagnostiquer un cancer, et 1,3 million de malades en sont morts. En France, 3,8 millions de personnes vivent avec un cancer et chaque année on déplore 382.000 nouveaux cas, et 157.000 décès. Or, rappelle l'Élysée, 40% des cancers sont évitables, dus à notre hygiène de vie ou à notre environnement. La France veut ainsi s'épargner 60.000 cancers évitables par an à l'horizon 2040 » nous apprend Le Figaro .
 
Bruxelles et Paris lancent donc un plan anti-cancer sur cinq ans pour montrer que le Covid-19 n’exclue pas les autres grandes problématiques sanitaires. « À l'occasion de la journée mondiale contre le cancer, mercredi, France et Europe lancent donc chacune d'ambitieux plans de lutte. À la clef, 4 milliards d'euros pour l'Union européenne, 1,74 milliard sur cinq ans pour la France. Soit en France la reconduction de 1,45 milliard d'euros de crédits alloués dans le cadre du plan 2014-2019, plus « une augmentation de près de 20% » pour de nouveaux objectifs, indique l'Élysée, qui promet que la moitié du budget sera consacrée à la recherche, « car c'est par la connaissance que nous pourrons progresser ». Il s'agira notamment d'améliorer la prévention (par exemple pour mieux comprendre les mécanismes psychosociaux impliqués dans l'adhésion ou non à celle-ci), d'investir dans des dépistages nouveaux, de réduire les séquelles tout particulièrement chez les enfants, ou de mieux comprendre les cancers de mauvais pronostic » précise le quotidien. Des plans qui prévoient de mettre l’accent tant sur la recherche et la prise en charge que sur la prévention et la détection précoce.