Au moins 170 millions d’euros d’actifs et 2 500 emplois se sont installés en France depuis fin 2020 en réaction au Brexit. C’est ce que la Banque de France a avancé, par la voix de son directeur. « François Villeroy de Galhau indique également que d'autres relocalisations sont en cours et qu'une accélération est à prévoir dans le courant de l'année. Ce chiffre pourrait notamment être multiplié par trois dans les seuls prochains mois. Dans l'accord sur le Brexit, les acteurs du secteur de la finance disposent de dix-huit mois pour traverser la Manche. Ceci expliquant cela, la grande majorité des professionnels qui arrivent de Londres pour s'installer en France sont issus de ce secteur d'activité. Parmi les professions représentées dans cette « fuite des cerveaux », on retrouve également des avocats d'affaire et des professionnels travaillant dans l'informatique et les nouvelles technologies » explique Boursorama .
Des chiffres plus précis sont attendus dans les mois à venir. Pour l’heure, l’effet Brexit s’avalue surtout par les migrations des grands noms de la finance. JPMorgan et Goldman Sachs ont ainsi défrayé la chronique en annonçant leur déménagement. « Jusqu'alors, la City londonienne était la première place financière d'Europe. Avec le Brexit, plusieurs activités financières ne peuvent plus être traitées à Londres et doivent être « rapatriées » dans la zone euro. Si Dublin reste la capitale préférée des banquiers britanniques, puisqu'elle est anglophone, Paris se place en deuxième position, devant Amsterdam ou Francfort. La ville lumière attire d'autant plus les acteurs du secteur de la finance qu'elle a accueilli l'Autorité bancaire européenne à la Défense, en juin 2019. Paris est également en train de se distinguer sur le marché du financement vert à l'échelle mondiale. Selon l'Agence Internationale pour l'Environnement, ce marché va mobiliser près de 7 500 milliards d'euros dans les prochaines années » ajoute le site d’information de la banque en ligne.
Des chiffres plus précis sont attendus dans les mois à venir. Pour l’heure, l’effet Brexit s’avalue surtout par les migrations des grands noms de la finance. JPMorgan et Goldman Sachs ont ainsi défrayé la chronique en annonçant leur déménagement. « Jusqu'alors, la City londonienne était la première place financière d'Europe. Avec le Brexit, plusieurs activités financières ne peuvent plus être traitées à Londres et doivent être « rapatriées » dans la zone euro. Si Dublin reste la capitale préférée des banquiers britanniques, puisqu'elle est anglophone, Paris se place en deuxième position, devant Amsterdam ou Francfort. La ville lumière attire d'autant plus les acteurs du secteur de la finance qu'elle a accueilli l'Autorité bancaire européenne à la Défense, en juin 2019. Paris est également en train de se distinguer sur le marché du financement vert à l'échelle mondiale. Selon l'Agence Internationale pour l'Environnement, ce marché va mobiliser près de 7 500 milliards d'euros dans les prochaines années » ajoute le site d’information de la banque en ligne.