Les étrangers font exploser les prix de l’immobilier au Canada
Justin Trudeau, premier ministre canadien réélu en 2021, avait fait de la mesure une de ses promesses électorales. L’interdiction de l’achat, par des étrangers, de biens immobiliers au Canada entre en vigueur le 1er janvier 2023. Selon le gouvernement canadien, les étrangers, et surtout les investisseurs, sont en partie à l’origine de l’augmentation des prix des biens, et de la pénurie de logement qui frappe le pays.
Pendant deux ans, donc jusqu’au 1er janvier 2025 (sauf si la mesure est reconduite), les investisseurs ne pourront pas acheter de logements dans le pays. Mais l’efficacité de la décision est remise en doute : non seulement les prix ont baissé en 2022, mais les étrangers ne sont que rarement propriétaires. Le parc immobilier serait ainsi détenu à 95% par des Canadiens. En comparaison, en France en 2018, environ 6% des acheteurs étaient étrangers.
Pendant deux ans, donc jusqu’au 1er janvier 2025 (sauf si la mesure est reconduite), les investisseurs ne pourront pas acheter de logements dans le pays. Mais l’efficacité de la décision est remise en doute : non seulement les prix ont baissé en 2022, mais les étrangers ne sont que rarement propriétaires. Le parc immobilier serait ainsi détenu à 95% par des Canadiens. En comparaison, en France en 2018, environ 6% des acheteurs étaient étrangers.
Des exceptions à la règle pour ne pas pénaliser tout le monde
Bien évidemment, la mesure prévoit des exceptions. Visant essentiellement à améliorer les tensions sur le marché immobilier dans les grandes villes du pays, elle exclut les structures touristiques. Un chalet sur un bord de lac sera toujours accessible pour les étrangers.
Mais, surtout, les exceptions incluent les réfugiés ainsi que les résidents permanents, ce qui permet d’éviter que ne soient pénalisés les nombreux travailleurs étrangers du pays. Selon les données officielles, lors du recensement de 2016, 21,9% des résidents au Canada étaient des immigrés. 17,7% étaient des « personnes de deuxième génération », soit des enfants d’immigrés.
Mais, surtout, les exceptions incluent les réfugiés ainsi que les résidents permanents, ce qui permet d’éviter que ne soient pénalisés les nombreux travailleurs étrangers du pays. Selon les données officielles, lors du recensement de 2016, 21,9% des résidents au Canada étaient des immigrés. 17,7% étaient des « personnes de deuxième génération », soit des enfants d’immigrés.