Augmenter les taxes pour ceux qui n’ont pas souffert de la crise
La conférence de presse du FMI s’est tenue le 7 avril 2021 et le timing a été remarquable. La veille, le magazine Forbes a publié son classement des milliardaires 2020 qui a permis de découvrir l’augmentation de la richesse des plus favorisés : le Top10 des fortunes mondiales a vu sa richesse grimper de 500 milliards de dollars en un an et pèse, à lui seul, plus de 1.100 milliards.
De quoi renforcer les inégalités, et c’est ce qui inquiète le FMI qui prône de nouveau pour une taxation des riches. Paolo Mauro, un des responsables des affaires budgétaires de l’institution, explique en effet que « la pandémie a accru les inégalités » et qu’il faut « mobiliser des recettes fiscales supplémentaires », notamment pour des projets sociaux comme l’éducation et la lutte contre la pauvreté, mais aussi pour payer la dette Covid liée aux mesures économiques mobilisées dans les différents pays du monde.
De quoi renforcer les inégalités, et c’est ce qui inquiète le FMI qui prône de nouveau pour une taxation des riches. Paolo Mauro, un des responsables des affaires budgétaires de l’institution, explique en effet que « la pandémie a accru les inégalités » et qu’il faut « mobiliser des recettes fiscales supplémentaires », notamment pour des projets sociaux comme l’éducation et la lutte contre la pauvreté, mais aussi pour payer la dette Covid liée aux mesures économiques mobilisées dans les différents pays du monde.
Une contribution exceptionnelle de la part des entreprises
Pour augmenter les recettes fiscales, souligne le FMI, plusieurs options peuvent être étudiées, d’une augmentation de la fiscalité immobilière à une simple augmentation de l’impôt sur le revenu des ménages les plus aisés. « Nous avons également constaté une érosion de l'imposition des revenus personnels pour les personnes se situant tout en haut de l'échelle des revenus », souligne Paolo Mauro, pour mettre en avant la nécessité de rééquilibrage.
Mais le FMI n’oublie pas qu’il y a eu des entreprises qui ont bénéficié de la crise économique et sanitaire, et dont les comptes se portent bien. Ces dernières aussi devraient être taxées, pour l'institution, via une contribution exceptionnelle.
Mais le FMI n’oublie pas qu’il y a eu des entreprises qui ont bénéficié de la crise économique et sanitaire, et dont les comptes se portent bien. Ces dernières aussi devraient être taxées, pour l'institution, via une contribution exceptionnelle.